Après sa brosse d’hier soir, on ignorait, quel serait l’état du chauffeur ce matin, mais tout semble OK. La route est plus belle, plusieurs bouts se font sur une autoroute ou une route nationale L’autoroute on doit la partager avec des sangliers qui la traversent, des bergers avec leur troupeau, les vaches, les bicyclettes à contre sens mais enfin on avance un peu.
Aujourd’hui en Inde, c’est la fête de la couleur, on fête les 105 femmes de Krishna, et c’est une journée où les femmes peuvent battre les hommes, ceux-ci le peuvent les 364 autres jours. Beaucoup se promènent le visage décoré de couleur rouge.
Nous prenons une marche dans la poubelle de Delhi, mais on trouve un restaurant de haute gastronomie internationale où Suzanne et Marie Louise dégustent un café et ou je prends un repas que même les maharadjas ne pouvaient se permettre: le grand M jaune. (Naturellement, un burger au poulet)
Les mendiants et racoleurs de toute sorte sont vraiment tâches et nous suivent jusque dans l’hôtel.
En soirée nous rencontrons le propriétaire de notre agence et son frère qui prendra la relève du chauffeur, il est temps.
Si la situation est critique au Japon et en Libye, dans les pages du journal ce matin c’est le stress de l’Australie et de l’Inde qui fait la manchette. Après 34 victoires consécutives en Coupe du Monde de cricket, l’Australie perd face au Pakistan, première défaite depuis 1999, de son côté l’Inde s’interroge sérieusement sur son jeu de puissance. À la veille du début des quarts de finale, l’heure est grave pour ces deux puissances du cricket qui s’affronteront dès le départ des matchs éliminatoires.
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