mardi 1 mars 2011

Mumbai

Mumbai, Inde, le 28 février
Gare
En cette deuxième journée à Numbai, nous nous contenterons d’une petite balade pour voir à quoi ressemble cette ville en semaine. Nous nous dirigeons vers la fontaine Flora et tournons à droite pour rejoindre la Marina Drive sur le bord de l’océan. En passant dans un couloir souterrain près de la gare Churgate on perd le nord, la gauche et la droite, un bob samaritain Indien (et de sept! ceux que je hais sont t’ils tous immigrés à Toronto?) nous remet sur le bon chemin. On passe devant l’hôtel Ambassador et nous rejoignons le bord de mer. On cherche un restaurant tournant vu la veille, point de repère pour voir la caste des livreurs de lunch du midi. Françoise pense que c’est à gauche, moi, à droite. Ce sera match nul, on vient de passer devant, il se situe au sommet de l’hôtel Ambassador.
La caste des livreurs de lunch, arrivent en train vers 11h30, ils amènent aux travailleurs de la ville des repas préparés dans leur foyer le matin même; ainsi aucune main impure n’aura touché leur nourriture. Ils empilent des tas de petits contenants métalliques sur un chariot en bois qu’Ils poussent à la main et vont livrer leurs pizzas!

En passant devant le palais de justice, on remarque des gardes avec mitrailleuses dans un bunker de sacs de sables. On ne rit pas avec la sécurité ici. Ça me rappelle que notre chauffeur guide hier, il n’aimait vraiment pas les Pakis!
Françoise aurait aimé visiter les quartiers slum (bidonvilles), moi la misère abjecte des autres, non merci; j’aurais aimé diner au Taj Mahal, le mythique hôtel de Mumbai, encore un compromis requis, on ira chez Mc Do.
La rue que nous longeons, qui est celle de notre hôtel est bordée de vieux édifices coloniaux qui ont dû autrefois être superbes et qui ont pour plusieurs encore un cachet vieillot intéressant.
S’il y a un restaurant au monde où on ne peut se tromper pour la nourriture, c’est bien chez Mc Do: Burgers infects et frites parfaites sur toute la planète, et bien croyez-le, ici il n’y a pas de hamburgers. On ne mange pas de vache sacrée.
Puis visite plus poussée de la gare Victoria (excusez-moi, mais le nouveau nom Indien m’échappe) ici chaque jour de semaine 6 à 7 millions de personnes transitent. Dans chaque train, la voiture de tête est pour femmes seulement et il y a une voiture pour les 65+. Les femmes sont très minoritaires et c’est une foule d’hommes qui débarquent; mais nous sommes près de midi, le vrai spectacle doit être tôt le matin et à la sortie des bureaux le soir.
Cette gare bâtie entre 1878 et 1888 est vraiment une splendeur.
Hôtel Taj Mahal
En début de soirée, dernière visite dans Colaba, l’hôtel Taj Mahal est protégé par des barricades et de nombreux gardiens. Il ne se visite pas sans y avoir affaire, la curiosité n’est pas considérée comme une affaire. Souper tout près du Gateway of India au: Le pain quotidien, près de 30$, pour deux salades et deux cafés, la proximité des lieux mythiques, ça se paye.

Mumbai, Inde, le 1 mars
Je sais que vous attendez avec impatience le résultat du match Inde Irlande. Comme dans le journal de Montréal, la nouvelle du jour c’est ce match nul. Ne paniquons pas, il reste beaucoup de cricket d’ici la finale de la Coupe de Monde le 2 avril. Malgré des problèmes de coaching au champ, le retour au jeu de Yukrat, devrait amener l’Inde au prochain tour. Pour le CANADA la situation devient critique avec cette deuxième défaite de suite cette fois 298-123 aux mains de Zimbabwe.
La censure locale m’empêche de vous donner des nouvelles de l’autre série que vous suivez quotidiennement. (Françoise vs Ordi.)
Pendant ces marathons de 7 heures, (cricket) les restaurants et bars se vident, mais les livraisons à domicile permettent aux restaurateurs de boucler leur budget.
En parlant de budget, celui d’hier accroit l’exemption de base pour les hommes et les 65+, une nouvelle catégorie, les 80+ est aussi créé; mais rien pour les femmes! On espère contrôler l’inflation, réduire la corruption et le travail au noir.
Les nouvelles de Bollywood forment un bon quart du journal matinal, et dans les petites annonces une famille de bonne caste cherche une épouse de son rang pour leur fils.
Pauvre les gens. On en voit couché sur le bord des autoroutes, comme sur le parapet du Métropolitain, d’autres qui vivent dans des trous où ils font des travaux, à notre hôtel les ouvriers d’entretien couchent dans les corridors, une mère vit sur le trottoir avec ces 4 enfants, une autre étend du linge sur la clôture de séparation d’une rue avec une petite fille de 2-3 ans à ses côtés. Cas flagrant de DPJ, des travailleurs de constructions, pieds nus dans un chantier, où est la CSST, ici et là chiens et humains dorment sur un bout de rue un peu ombragé. Et nous n’avons vu que le quartier privilégié de Colaba.
Comme demain nous devons prendre l’avion en avant midi, et compte tenu de la circulation infernale, nous quittons tôt notre hôtel (10h00) pour un autre situé tout près de l’aéroport. Une heure de trajet, à contre sens du gros courant. La misère des quartiers que nous traversons est renversante, 60 % des gens vivent dans les bidonvilles que nous n’avons apercevons de loin.
À l’hôtel où nous sommes, tout invite à ne pas en sortir, resto très ordinaire, pas de cola diète ni de bière et plats assez épicés. On survivra. Journée passée à mettre à jour le blog et écouter des films américains.
Mumbai

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