dimanche 27 février 2011

Mumbai, Inde, le 27 février 2011

Nous sommes au Residency Hôtel, bon rapport qualité prix dans cette mégapole de 18, 000, OOOh. Après un bon petit déjeuner pour 100 roupies on part à la découverte de Colaba et ses environs. (Vieux quartier colonial) On se rend en 20-25 minutes au Gateway of India, monument emblématique de la ville. On prend un chauffeur guide pour une tournée des alentours. On est loin des guides du Myanmar, mais en moins de trois heures on profite de la circulation allégée du dimanche pour voir beaucoup de choses.
On passe devant le Taj Mahal hôtel et on se dirige vers les lavoirs.
Pour un contraste entre le plus luxueux, et le plus miséreux, c’est parfait. Ici des hommes d’une caste affectée à ce travail lavent à la main le la lingerie des hôtels et autres dans des conditions épouvantables pour environ 6$ par jour; on nous montre des autobus école, qui stationnent près des quartiers les plus pauvres; les jeunes enfants vont s’assoir sur le sol sans banc et reçoivent un début d’instruction. Ce sont des organismes charitables qui financent ce programme, pour attirer les enfants, un chocolat à la fin de la journée, ici aussi, l’instruction ça paye. Les slam-people sont environs 4, 000,000 à Mumbai et vivent dans les bidonvilles sans adresses officielles.
De contraste en contraste, on passe devant des appartements à 4, 000,000$ sur le marine drive, et on passe devant le stade de cricket où les pros y font des salaires comparables aux meilleurs professionnels d’Amérique ou d’Europe. C’est sérieux ici, le cricket, demain gros match Inde-Angleterre.
On visite un temple hindou, ou Françoise se fait sortir, presque manu-militari d’une chambre de prière. On visite des jardins, on passe devant un cimetière FARSI, on arrête devant la maison de Gandhi et la gare Victoria (ancien nom) qui est le lieu d’origine des chemins de fer indiens et où en semaine les trains ne cessent de rentrer et de sortir. On ira voir demain.


À ma surprise, si les hindous sont 50% de la population, les musulmans sont quand même 30%, les chrétiens 12% et les parsi chassés d’Iran 2%. Ces derniers occupent quand même le sommet de l’échelle sociale et occupent les quartiers laissés par les Britanniques.

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