vendredi 18 février 2011

Myanmar 17 - 18 février - Bagan

Nous laissons l’hôtel Monya, très correct petit déjeuner aussi. En chemin, troupeaux de moutons, de chèvres de bœufs et vaches et de nombreux postes de péage. Les PPP semblent fleurir au Myanmar.  Pour remettre le change, lorsque le préposé n’a pas de petites coupures, il donne des bonbons, ou du café.

Le bar du coin
Croisons une procession de moines allant chercher leur repas quotidien auprès des donateurs du village voisin.
Arrêt au village de MA-U-ALE, de très anciens stupas, construits en briques et décorés avec du ciment têtes de lions remarquables, datant du seizième au dix-huitième siècle.
Visite d’une école et d’une garderie dans le village. L’instruction primaire est obligatoire mais dans les villages, l’intérêt et la possibilité économique et de transport laissent beaucoup d’enfants illettrés. Pour ces Ti-culs de 6-10, me serrer la main et jouer 2 minutes au foot avec moi fait leur journée.
Ce petit village se spécialise dans la fabrication très artisanale de bâtons d’encens pour les offrandes au Bouddha. Salle de thé et même petit bar, tous ne pouvant pas suivre les enseignements du Bouddha.
Au Myanmar les maisons me font penser à celles des trois petits cochons. Beaucoup en pailles, quelques une en bois et de rares en bétons. Parmi ces dernières, si elles ne sont pas dans un état de délabrement avancé, vous pouvez parier 1000 kyats qu’elles sont une pagode ou un édifice gouvernemental.
Après 3 heures de route nous atteignons la ville de PAKOKU où nous allons diner dans un resto de cuisine Myanmar: bon.
Nous en profitons pour inviter notre guide et notre chauffeur à s’attabler avec nous. On parle un peu de notre voyage et de par chez nous, pour eux l’histoire du génocide cambodgien est nouveau.  Comme tous les gens du Myanmar rencontrés, ils sont d’une gentillesse et d’une politesse exceptionnelle.
On se dirige vers la jetée pour prendre le bateau. Comme toujours, le représentant de White Lotus nous attend, on embarque pour une nouvelle destination: BAGAN.

18 février

On ne peut faire deux pas dans Bagan, avant de devoir payer le droit d'entrée aux sites (10$)
Le matin, comme le réveil matin hatif, les coqs, les chats et les moines peuvent faire l'affaire, mais vers 4hAM!
Ici, notre guide étudie l'espagnol et est content de pouvoir le pratiquer avec Françoise. D'autant plus que des conventions inconnues de la majorité peuvent être utiles. Si on parle d'accès internet défendu, un sourire complice sert de réponse.

L'Unesco à aider à revitaliser le site, mais en 1988 pour diverses raisons, dont la construction d'une tour d'observation et la reconstruction complète de certains édifices, elle a quitté et retiré le site du patrimoine mondial. 

La première pagode visitée est du 13ème siècle et exceptionnellement de forme pentagonale, les 5 côtés peuvent rappeler es 5 bouddhas, incluant celui à venir. tout en brique avec une coupole recouverte de feuilles d'or, elle offre une superbe vue de sa terrasse supérieure.

Toutes les constructions antiques de Bagan sont essentiellement en briques.  Le premier roi de Bagan au 11ième dut fuir devant une invasion chinoise.

Visite d'un petit village environnant, qui est le village des petits cochons aux maisons de paille.  Ici, pas d'eau courante, pas d'électricité; ils vivent de cultures de prunes de cacahouètes et de vaches.

Les veilles femmes fument des cigares de fabrication locale, on assiste à la fn d'une noce et contribuons aux dons pour le nouveau couple

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