lundi 14 février 2011

Myanmar, le 14 février - Visite d’Ava et Sagaing


Notre hôtel à Mandalay est très bien, le Nadi Myanmar Hôtel est sur la 62 ième rue entre les rues 36 et 37. Le personnel et toujours très attentionné et les petits déjeuners sont excellents, seul problème, plusieurs sites internet ne fonctionnent pas, mais nous sommes au Myanmar…. Beaucoup de restaurants de quartier tout près dont le Yunan, que nous avons bien aimé hier soir.
En route pour AVA, on remarque une très longue file de voitures et petites camionnettes attendant pour de l’essence; ici trois façons de s’approvisionner: 1- attendre et attendre, 2- payer plus cher, 3- pour les motos acheter l’essence en bidon de 1 litre au bord des rues. C’est souvent en barils que l’essence atteint les villes.
L’éducation aussi est à deux vitesses, les plus pauvres envoient leurs enfants aux monastères, où gratuitement on leur transmet au niveau élémentaire les enseignements du Bouddha et lire et écrire en langue Myanmar.
Visite d’un atelier où on produit des statues en bronze, surtout des bouddhas, on y travaille comme à l’âge du bronze ou presque; un inspecteur de la CSST, fermerait la shop sans hésiter ou serait acheté.

En chemin, on croise beaucoup de charrettes tirées par des bœufs, pour une grande partie de la population, c’est encore le Moyen-Âge.
Un mini tour de bateau (2000 kyats par personne, si pas inclus dans votre forfait) et on débarque dans le village d’Ava. Petits vendeurs nous attendent et on monte dans un charriot tiré par un cheval, pittoresque mais pour le confort on repassera (coût de cette balade, 5000 kyats pour deux, environ 6,50$). On visite le monastère de Bagaya, qui se distingue par 267 immenses colonnes en teck. En bois de teck, datant de 1838, il est très défraichi, mais à l’époque devait être splendide. Le travail du bois est remarquable. Ici seuls les moines fournissaient l’instruction avant l’occupation britannique, mais sauf exception, ici, les moines n’ont pas le droit de s’occuper des malades.

Le monastère de Maha Aung Mye Bon Zan, construit en briques recouvertes de maçonnerie en 1822 (rénovation1872) est lui aussi un pâle reflet de sa splendeur passé, l’intérieur tout en couloirs blancs est remarquable. Le coche nous ramène au bateau. Village intéressant mais sans plus.
La ville de SAGAING, 200,000 habitants est une ville de monastères et de pagodes. Plus qu’ailleurs on remarque des nonnes, avec leurs cheveux rasées et leurs tuniques roses. Dans ce pays il y a 500 000 moines et 27 000 sœurs.

En haut de la colline de Sagaing, une pagode d’apparence moderne, on y retrouve 30 entrées dans une salle semi-circulaire renfermant 45 bouddhas identiques; ils rappellent les 45 années d’enseignement du Bouddha entre 35 et 80 ans. On monte plus haut en se brûlant les pieds et on retrouve 11 autres Bouddhas.
La visite d’autres pagodes des environs donne de beaux points de vue sur la région. Entre un panneau expliquant la bonne façon de méditer, et les nombreuses photos des dirigeants du pays visitant ces pagodes, on s’y perd. Le Bouddha a dit que pour atteindre le Nirvana, il faut suivre les 5 préceptes de base, faire des donations et s’élever spirituellement par la méditation. À quoi ces dignitaires méditent-ils?

Puis on passe à la boutique de forge du Père Chevron, où Florent et autres travaillent l’argent. On y voit le soufflet. Les pièces produites sont belles, mais quel travail de façon si peu productive.
Oui, la Saint Valentin, est fêtée ici, mais seulement par les jeunes, comme on est jeune, on y achète un bracelet.
Près d’Amarapura, un long pont de 1200 mètres tout en bois est à voir. Les piliers en teck sont d’origine et datent de 1849. En saison sèche seulement 1 à 2 pieds d’eau sous le pont. En saison des pluies l’eau vient lécher le tablier du pont 10 pieds plus haut. Françoise n’ose s’y aventurer trop loin; c’est le pont U Bein.
Photos

1 commentaire:

Manon a dit…

Ils pensent à leurs vieux pêchés et à ceux à venir...