dimanche 13 février 2011

Myanmar, 10 février

Le long de la rivière Lay Mao
On part en jeep pour rejoindre notre bateau, on comprend vite pourquoi c’est notre véhicule, pourtant nous sommes sur la Nationale, ce n’est pas une route c’est un sentier raboteux. On passe à côté d’autres fabriques (pas comme chez nous, les gens travaillent dehors) de briques sortant tout droit de l’antiquité et d’un village musulman où les imans bien emmitouflés par ce froid matin sont entourés d’enfants quasi nus; puis c’est MIRABEL : grand champ libre pour un futur aéroport. Ici c’est surtout en marchant que l’on se déplace, même sur de grandes distances; quelques bicyclettes, un peu de motos, des tracteurs des années 30, et des charrettes à bœufs.
Une fois sur la rivière, coté escarpé d’un côté et plat de l’autre, en enlevant les quelques bateaux avec moteur, nous sommes il y a 3000 ans, des pirogues à rames, des voiles rudimentaires et le courant faisant descendre des radeaux en bambou. Il y a un important trafic de bois sur la rivière, surtout du bambou.
Aux villages Chin visités, les concessions à la modernité sont rarissimes; ici jamais de problèmes informatiques, électriques, mécaniques, télécommunication la vraie vie de rêve quoi! Si pas d’électricité, pas d’eau courante, vivre dans la bouette 3 mois par année, sans médicaments, avec une école où le plancher est en terre et un manque de nourriture est votre tasse de thé, vous y serez heureux. Une infirmière passe une fois par mois et si on veut téléphoner il faut faire 2 heures de bateau. Petit conseil, lorsque l’on visite ces villages, il est bon d’apporter médicaments, effets scolaires, lunettes, riz, nourriture, biscuits, ils manquent de tout.

Les femmes tatouées :
Heureusement on ne tatoue plus les femmes, mais il reste encore des femmes tatouées, une d’elles nous explique qu’à l’âge de 12 ans les femmes devaient être tatouées. Les raisons: on dit que c’était pour les protéger des tigres, ils auraient peur en voyant le tatouage sur le visage, l’autre raison, les hommes disaient que leurs femmes étaient belles et qu’elles seraient volées par d’autres villages… Le tatouage durait une semaine elle nous raconte que c’était très pénible qu’elle ne pouvait pas manger pendant plusieurs jours.
Femmes Tatouées
Notre hôtel, le Versali est à 10 minutes du centre-ville, chambre très correcte, personnel parlant souvent un bon français, très gentil et serviable: on ne peut certes pas parler d’une bonne table, mais c’est honnête.

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