jeudi 24 février 2011

Myanmar – Sur le lac Inlé - 21 février


Ce lac mesure 22 km par 8 km d’une profondeur de 1 à 2 mètres en saison sèche, il atteint 5 à 6 mètres pendant la mousson. Environ 100,000 personnes de la minorité Intha vivent sur le lac ou ses abords, iI est très poissonneux.
Ce qui nous frappe dès le début de notre tour de pirogue (motorisée) ce sont les pêcheurs. Debout sur le devant de leur petit bateau, ils manient leur filet des deux mains et d’un pied font avancer l’embarcation avec une rame, assez spécial, voir photo. Au milieu du lac une maison de repos pour membres du gouvernement. D’autres pirogues ramassent des algues avec un long bâton, l’eau effleurant le rebord, ils continuent à remplir; ces algues serviront de fertilisants naturels, surtout pour les tomates qui sont la principale production agricole de la région.
On pénètre dans une petite crique, on passe sous plusieurs petits ponts en bambou, et croisons des Buffalo se prélassant dans l’eau. De petits barrages sur la rivière nous obligent à faire un mini saute moutons.
Nous descendons pour visiter le site de la pagode Shwe Inn Tan, petite marche en campagne côtoyant jeunes enfants prenants leur bain dans la rivière .On atteint un site où se retrouvent 1054 pagodes du dix-septième siècle, dont quelques-unes seulement sont restaurées. Un très long corridor nous fait longer d’interminables tables de marchandises locales ou importées pour vente. J’achète une petite broderie pour ma fille.

En revenant on croise la garderie du village, 59 enfants de 1 à 5 ans avec 5 professeurs. On leur enseigne d’abord la langue du Myanmar, car plusieurs parlent des dialectes locaux.
Pendant que Françoise vérifie si tout est en règle, dégagement des balançoires, etc., avec notre guide, je force gentiment les jeunes à ramasser les petits déchets jonchant le sol de la cour. Ici, les sacs de plastiques sont une nouveauté depuis 5 ans.
Une bonne pause pour diner avec notre guide au restaurant Shwe Hin Tha (10$ pour deux avec jus de lime). Nous rentrons en longeant une pagode, (non merci, la coupe est pleine de Bouddha) puis on visite le monastère des chats sautant, de petits chats doivent sauter à travers un cerceau pour ébahir les touristes, (pauvres bêtes), nous visitons un village flottant et des jardins flottants. On comprend pourquoi nos tomates poussaient mal l’été passé, ça prend de l’eau, des fertilisants et du soleil.
Lac Indle

1 commentaire:

Manon a dit…

Chassez le cpe de Françoise et il revient au galop ! Ont-ils une surface absorbante sous les balançoires ? Le ratio s'améliore cependant. J'espère qu'ils ne cherchent pas une adjointe administrative ??!!!