Nous laissons l’hôtel Monya, très correct petit déjeuner aussi. En chemin, troupeaux de moutons, de chèvres de bœufs et vaches et de nombreux postes de péage. Les PPP semblent fleurir au Myanmar. Pour remettre le change, lorsque le préposé n’a pas de petites coupures, il donne des bonbons, ou du café.
Le bar du coin |
Croisons une procession de moines allant chercher leur repas quotidien auprès des donateurs du village voisin.
Arrêt au village de MA-U-ALE, de très anciens stupas, construits en briques et décorés avec du ciment têtes de lions remarquables, datant du seizième au dix-huitième siècle.
Visite d’une école et d’une garderie dans le village. L’instruction primaire est obligatoire mais dans les villages, l’intérêt et la possibilité économique et de transport laissent beaucoup d’enfants illettrés. Pour ces Ti-culs de 6-10, me serrer la main et jouer 2 minutes au foot avec moi fait leur journée.
Ce petit village se spécialise dans la fabrication très artisanale de bâtons d’encens pour les offrandes au Bouddha. Salle de thé et même petit bar, tous ne pouvant pas suivre les enseignements du Bouddha.
Au Myanmar les maisons me font penser à celles des trois petits cochons. Beaucoup en pailles, quelques une en bois et de rares en bétons. Parmi ces dernières, si elles ne sont pas dans un état de délabrement avancé, vous pouvez parier 1000 kyats qu’elles sont une pagode ou un édifice gouvernemental.
Après 3 heures de route nous atteignons la ville de PAKOKU où nous allons diner dans un resto de cuisine Myanmar: bon.
Nous en profitons pour inviter notre guide et notre chauffeur à s’attabler avec nous. On parle un peu de notre voyage et de par chez nous, pour eux l’histoire du génocide cambodgien est nouveau. Comme tous les gens du Myanmar rencontrés, ils sont d’une gentillesse et d’une politesse exceptionnelle.
On se dirige vers la jetée pour prendre le bateau. Comme toujours, le représentant de White Lotus nous attend, on embarque pour une nouvelle destination: BAGAN.
1 commentaire:
Aussi surprenant que cela puisse paraître, Richard ferait la journée de nos ti-culs de 2-5 ans s'il venait jouer avec eux au ballon quelques minutes au cpe. Quand on s'intéresse à eux, ça rend n'importe quel enfant heureux, riche ou pauvre.
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