lundi 21 février 2011

Myanmar – Pindaya - 19 février


On commence par la visite d’un marché local, fruits, légumes viandes et kiosques d’attrape-touristes.
La pagode Shezigon, semble moderne à première vue même si elle date du onzième. Dimensions de 160 pieds par 160 pieds et aussi 160 pieds de haut.
Notre guide nous conte beaucoup d’histoires de rois anciens, de légendes :
Un roi avait deux fils jumeaux, il se rendit en Chine avec eux, pour mieux apprendre les enseignements du Bouddha.  Le roi chinois pensant qu’ils venaient l’attaquer ferma les portes de la ville. La nuit venue, les 2 fils escaladèrent la palissade, se rendirent dans la chambre du roi et le marquèrent au cou, sans le tuer. Le lendemain matin, le roi chinois reconnut leurs intentions pacifiques et les fit tous entrer dans la ville.
Au retour, ce roi de BAGAN entreprit la construction d’un temple pour le Bouddha et demanda à tous d’y participer, mais ces 2 fils devenus orgueilleux après leur exploit n’y participèrent pas. Un matin le roi constata qu’il manquait deux briques et fit tuer ces fils, la reine en mourut instantanément de chagrin. Les esprits de ces deux fils et de la reine sont encore honorés dans ce temple. La religion au Myanmar est un mélange de Bouddhisme, de Spiritisme et de croyances astrologiques.
On continue notre enseignement du Bouddhisme: tous doivent faire des donations, les petites comme l’offrande de riz aux moines et les petits dons au temple ; et les grandes, à la mesure de vos moyens, construire une pagode, donner une image de Bouddha etc.
Dans les images du Bouddha, la position des mains est très importante et donne un message différent, méditation, enseignement, message de paix.
Dans le Bouddhisme, pas de Dieu, mais démarche de progression personnelle vers le Nirvana; il s’atteint avec un détachement total de tous les biens qui amènent l’élimination de la souffrance. Le Nirvana c’est le néant, l’absence de tout.  Ça vous intéresse?
Tout est relié à la théorie Cause-Effet.
Pour se changer des Bouddhas on visite le centre sportif de Bagan.
Ce matin grosse compétition professionnelle, les blancs locaux contre les verts. Étant toujours partisan de l’équipe adverse, j’applaudis les verts lors de la présentation des joueurs des 2 équipes. Beaucoup me regardent drôlement, comme si j’applaudissais une équipe jouant contre la Sainte-Flanelle. Chaque équipe se place près de deux cercles concentriques avec chacune un petit ballon très léger.


Le but du jeu est de tenir ce ballon en jeu, sans toucher le sol et sans le toucher avec mains et bras, sans regarder en arrière. Chaque équipe joue de son côté sans échange. Beaucoup de règles complexes règlent la circulation du ballon entre les 6 joueurs actifs, deux réservistes n’entreront en jeu que si blessure.
Plongeons, acrobaties, il faut être en forme pour jouer à ce jeu.
Il faut frapper le ballon: jambe gauche, jambe droite, jambe droite, souvent en arrière de soi et sans regarder le ballon dans ces cas, pas évident.
Un arbitre de chaque côté, s’assure que toutes ces règles complexes s’appliquent et des marqueurs officiels font rapidement tourner les feuilles d’unité, dizaine et centaine pour suivre l’évolution du pointage des 2 équipes.
Pendant 40 minutes, avec changement de style aux dix minutes, la partie se poursuit. Le numéro 2 des blancs, pourtant réputé le meilleur joueur de l’équipe, ne donne pas son rendement habituel avec plusieurs chutes; blessure cachée?
Fin du match 787 pour les Blancs gagnants, je vais demander autographe et photo aux joueurs des blancs, ils ne sont pas habitués à cette mode mais s’y prêtent avec plaisir, surtout quand Françoise leur montre un vidéo de leur partie.
Le midi, en mangeant un repas Myanmar avec notre guide, j’apprends que les Verts sont l’équipe de l’armée. PARDON!
Visite du temple HTILOMINIU.
Un jour un roi ayant 5 reines et un fils de chacune d’elles se blessa au doigt et la gangrène se mit de la partie.
Une des reines prit son doigt dans sa bouche pendant la nuit, et la blessure guérit. Reconnaissant le roi lui demanda ce qu’elle désirait comme récompense. Que mon fils devienne roi dit-elle; mais cela ne respectait pas l’ordre de succession. Le roi fit un grand cercle et demanda aux 5 princes de se placer autour, il prit un parapluie qui en tombant devait désigner le prochain roi, et oui, le plus jeune de ses fils, devint roi et le nom de ce temple rappelle cette histoire.
Tout près une plateforme d’observation bâtie sur les restes d’un temple permet de contempler une petite partie des 3000 temples de la région.
Si vous préférez encourager le gouvernement en grimpant une nouvelle tour d’observation ou en visitant le musée archéologique de Bagan, c’est chacun 5$ par personne.
En après-midi, visite du temple ANANDA, qui de l’extérieur ressemble à une grosse cathédrale et de l’intérieur à un gros monastère avec ces hauts plafonds blancs, ces grands corridors ornés de niches et de superbes immenses portes en bois travaillé. De nombreuses fenêtres et une architecture très bien pensée permettent une bonne luminosité à l’intérieur. Certaines parties datent du onzième, Un gros Bouddha de loin semble sourire, plus on s’approche, plus son air devient sérieux.
Pas un miracle, un bel effet d’optique. Puis on grimpe sur la terrasse d’une pagode pour observer un coucher de soleil.
Bagan   -    Bagan 18 fév

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