lundi 7 février 2011

Vers la Birmanie – 5 février

Nous quittons l’hôtel vers 7h15 en tuk tuk pour l’aéroport, trajet d’environ 25 minutes qui nous fait réaliser encore plus, le nombre impressionnant de gros hôtels à Siem Reap.
Les formalités administratives pour quitter le Cambodge et s’enregistrer sur notre vol de Bangkok Airways se font rapidement et simplement, après une dernière contribution de 50$ à la caisse du CPP. (Taxe de sortie). Notre vol est à l’heure et après 40 minutes dans les airs, à peine le temps de manger le petit snack servi, nous atterrissons à Bangkok. Wow! Quel aéroport grandiose, moderne et impressionnant. Le mini bus qui nous attend à la sortie de l’avion n’en finit pas de nous conduire au lieu d’arrivée des vols internationaux; à l’intérieur c’est encore plus impressionnant. On arrête à l’immigration, ramasse la valise mise en soute, et passons la douane.
C’est gigantesque, mais bien indiqué, on trouve le comptoir d’embarquement d’Air Asia. La franchise pour les bagages de cabine n’étant que de 1 x 7 KG, on doit réaménager nos valises afin de respecter cette limite et d’apporter avec nous les médicaments et l’ordi. Ces journées de vols internationaux sont toujours stressantes et la tension monte un peu, mais rien de grave. Voyager en autonome demande un juste milieu entre une attitude paranoïaque et un sans souci extrême. Difficile d’être tous les deux exactement au même endroit entre les deux.
Nous avons le temps pour diner, (les départs sont au niveau 4, et les comptoirs alimentaires au niveau 3), on regarde un peu, beaucoup de travers le 5$US et les 4 X 1$US (un peu froissés) pour payer notre repas, la barrière de la langue nous permet de faire semblant de ne pas comprendre qu’Ils veulent qu’on aille les changer dans un bureau de change, et ils finissent par les prendre. On arrête chez Starbuck’s café pour dépenser les 240 Baths qui nous restent, venant d’un voyage passé.
On s’enregistre pour le vol, on passe le contrôle des passeports et la sécurité. Aucune taxe de sortie à payer. Toujours frustrant de constater le temps perdu à attendre et passer contrôles et formalités, deux vols de 40 et 80 minutes prennent 10 heures. À quand un espace Schengen universel et un monde sans violence éliminant tous ces contrôles de sécurité.
Une fois toutes les formalités remplies, c’est la longue marche à travers toutes ces innombrables boutiques de luxe pour atteindre notre barrière d’embarquement.
Un autre saut de crapaud et nous sommes au Myanmar. Le vol était quasi vide (20% de remplissage?) et la sortie se fait très rapidement. Tel que promis, un représentant de White Lotus nous attend et nous amène au bureau de l’agence.
Les premières images: beaucoup d’hommes portent de longues jupes, il n’y a aucune moto, ni tuk tuk, les autos sont pour la plupart beaucoup moins neuves et luxueuses qu’au Vietnam ou au Cambodge. Jusqu’en 1974 la conduite se faisait à gauche (héritage britannique) mais le général Ne Win, conseillé par son astrologue qui disait que la droite lui était plus favorable décida du contraire, du coup, tout le monde roule désormais à droite mais les volants eux sont à leur lace! Les phares sont optionnels, la licence arrière indéchiffrable pour nous.
Après un accueil chaleureux, en français, on nous réexplique tout notre voyage en Birmanie et je soulage ma bedaine (portefeuille caché) de 3000$, enfin!
Le chauffeur nous amène à notre hôtel en ville, à l’entrée on tombe sur une fête musulmane, les femmes sont voilées et masquées.
Le temps de s’installer, on sort pour notre premier repas dans un restaurant français, un peu à gauche de l’autre côté de la rue. On passe une pièce intérieure, et on se retrouve dans un joli jardin extérieur, un peu frais ce qui est bienvenue. Très bon mais un peu cher pour l’Asie. Nous avons changé un 100$ et obtenu 80 billets de 1000 : faudra s’y faire.

1 commentaire:

Manon a dit…

Jean Charest doit souvent être conseillé par un astrologue birman... Mais les "deux mains sur le volant" c'est notre Code de la Sécurité Routière.

Un Starbuck ?!! Après nous avoir habitués à tant d'exotisme c'est un peu décevant. Mais il faut bien que la Thaïlande soit à l'écoute de ses nombreux touristes qui y vont pour son histoire, son architecture, sa culture, n'est-ce pas ?!!