Il y a plus
de trois mille ans (1650 BC) vivait ici
une civilisation très avancée, puis ce fut l’éruption volcanique et le tsunami,
l’Atlantide, le continent mythique n’était plus.
Dès l’arrivée au large le relief exceptionnel de l’île nous frappe, on a devant nous une immense falaise où les strates géologiques des différentes époques sont parfaitement visible. Le navire arrête au large de Fira et ce sont des bateaux de l’île qui viennent nous chercher pour nous amener sur un petit quai au pied de la falaise. Trois choix s’offrent pour rejoindre la ville situé à 700 pieds plus haut, un petit tour de mule, sport extrême autant pour nous que pour ces pauvres bêtes, grimper plus de 500 marches glissantes sur des pavés irréguliers au milieu de la bouse de mule, ou prendre le risque des cabines accrochées à un câble.
Même si l’endroit est réputé pour ces centaines de
chapelles orthodoxes, c’est dans la chapelle des sœurs dominicaines pour
assister à une partie de la messe qu’on entre. Les religieuses en costume
traditionnel, sont à l’arrière d’une grille métallique, le prêtre leur fait face
et les autres fidèles ou visiteurs sont à l’arrière.
La petite
ville de Fira, plus grande agglomération de l’île principale voit déferler
chaque année plus de 500 000 touristes; pour une population totale sur
l’archipel d’environ 12 000 personnes, le choc est brutal et laisse une
empreinte indélébile. Tout ici, ou presque, n’est que boutiques, restaurants,
cafés, hôtels; il ne reste que les 300 églises au toit bleu pour briser cette
splendide monotonie, car tout ici est blanc et propre.
On prend
l’autobus local pour une autre petit village des plus pittoresques à environ 20
minutes. Oia est un pittoresque petit village Grec qui en cette
mi-novembre ne semble plus espérer faire
de grosses affaires, la très grande majorité des boutiques sont fermés ce qui
ajoute, ou enlève, selon les goûts au charme de l’endroit.
Santorini
est le paradis des photographes d’images de cartes postales et offre sur la mer
et ces maisons blanches des panoramas superbes. Est-ce que je viendrais passer
une semaine ici, non, mais l’arrêt de quelques heures vaut le coup.
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