mercredi 5 novembre 2014

La Valette, le 5 novembre

Un petit tour avec un bus HOP ON-HOP OFF nous permet de visiter un peu la campagne Maltaise. Ce qu’on remarque en premier c’est la couleur beige monochrome de tous les bâtiments.



On s’arrête devant la porte d’entrée de Mdina, qui fut construite sur ordre du Grand Maitre de l’Ordre de Saint Jean de Jérusalem; l’histoire de cette petite île est beaucoup celle des chevaliers de Malte qu’on a casée ici après que les Turcs les eurent chassés de Jérusalem. On y remarque la chapelle de Sainte Agathe datant de 1410. 

Pendant cinq mois les musulmans assiégèrent l’ile en 1565, quand la flotte d’invasion se retira, le Grand Maître Jean Parisot de la Valette fit construire une nouvelle ville, et une petite chapelle Notre Dame de la Victoire. Cette période est connue comme le Grand Siège.

Les chevaliers y érigèrent une immense cathédrale dédiée à Saint-Jean Baptiste (1577, le grand patron de l’Ordre. Si l’extérieur est sobre, l’intérieur est chargé d’un style gothique extravagant. Les chevaliers étaient des nobles de toute l’Europe et l’ordre se divisait en huit. sections représentants huit grandes familles linguistiques; le sol est recouvert de pierres tombales en marbre renfermant les restes de plus de 400 grands maîtres et chevaliers.


Toute l’histoire de Malte en est une de conquête, même Napoléon est venue pour une semaine de vacances ici, il logeait à l’Auberge de Castille et voulait ramener dans ses souvenirs le bras de Saint Jean Baptiste qui est conservé comme relique dans une salle de la cathédrale, une autre des grandes richesses est la collection de tapisseries flamandes.

L’autre grande attaque fut le bombardement constant des allemands et des italiens pendant 157 jours au début 1942 de la première guerre, mais l’île résista et aucune invasion sérieuse n’arriva; on voulait visiter le musée de la guerre rappelant cette période mais il était fermé pour cause de déménagement.

Quelques heures est une période beaucoup trop courte pour s’imprégner de la richesse historique et de la beauté de l’île, pas suffisant pour apprendre le Maltais, langue proche de l’arabe mais qui s’écrit avec l’alphabet latin ni pour gouter sa cuisine. On la mets sur la liste des «À revoir»

1 commentaire:

Lise DO a dit…

Ce que je suis ignorante...quand j'ai lu "la campagne maltaise" (j'étais encore à Messina sur ma carte), je me suis dit: "Mais oussé qu'y sont rendus ?"- maltaise, dans ma tête, ça sonnait comme '"carotte nantaise" - Oups...'ai ben vu que sous la Sicile, y'avait l'Île de Malte. Ah ben, c'est là qu'elle est ? Pas assez curieuse la fille...