Il devait pleuvoir toute la journée, il fait beau mais frais.
On part donc vers la plage du
rio Paraná. En chemin on croise une belle petite église orthodoxe, grecque,
russe ou autre, notre connaissance du cyrillique n’est pas assez bonne.
En arrivant près du rio on arrête à la gare pour acheter nos billets de train pour Buenos Aires. Bon il faudrait voyager dans le temps pour le faire mais elle renferme un intéressant petit musée ferroviaire.
À l’époque il fallait que les trains prennent un ferry pour traverser en Argentine, puis ils ont construit un pont encore emprunté par un train joignant les deux pays. C’est donc autrement qu’on devra faire les 1156 km.
Cette gare est un des rares
bâtiments de la basse-ville qui a résisté au cyclone de 1926.
Belle grande plage, mais
déserte en cette froide journée (21C). On visite un autre musée dans une
ancienne meunerie. Quelques artefacts industriels et beaucoup de photos sur
l’histoire de la ville. On nous fait écouter de la musique traditionnelle du
pays, la harpe.
Arrêt dans un petit bistro
pour diner. Le serveur est un jeune russe immigré ici il y a environ 13
ans. Sa famille tient ce petit commerce. Il parle mieux anglais que l’espagnol.
Quand la conversation glisse sur la guerre en Ukraine, on voit que la
propagande de Poutine à rejoint les rives du Paraná. Son père se joint à la
conversation qui glisse sur la série du siècle au hockey.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire