lundi 14 novembre 2022

Encarnación, le 14 novembre

 Il devait pleuvoir toute la journée, il fait beau mais frais.

On part donc vers la plage du rio Paraná. En chemin on croise une belle petite église orthodoxe, grecque, russe ou autre, notre connaissance du cyrillique n’est pas assez bonne.

En arrivant près du rio on arrête à la gare pour acheter nos billets de train pour Buenos Aires. Bon il faudrait voyager dans le temps pour le faire mais elle renferme un intéressant petit musée ferroviaire. 

À l’époque il fallait que les trains prennent un ferry pour traverser en Argentine, puis ils ont construit un pont encore emprunté par un train joignant les deux pays. C’est donc autrement qu’on devra faire  les 1156 km.

Cette gare est un des rares bâtiments de la basse-ville qui a résisté au cyclone de 1926.

Belle grande plage, mais déserte en cette froide journée (21C). On visite un autre musée dans une ancienne meunerie. Quelques artefacts industriels et beaucoup de photos sur l’histoire de la ville. On nous fait écouter de la musique traditionnelle du pays, la harpe.

Arrêt dans un petit bistro pour diner. Le serveur est un jeune russe immigré ici il y a environ 13 ans. Sa famille tient ce petit commerce. Il parle mieux anglais que l’espagnol. Quand la conversation glisse sur la guerre en Ukraine, on voit que la propagande de Poutine à rejoint les rives du Paraná. Son père se joint à la conversation qui glisse sur la série du siècle au hockey.

La famille est venue de Chypre au Paraguay, pays qui à cette époque acceptait le plus d’immigrants possibles. Sympathiques malgré les divergences d’opinions

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