dimanche 13 novembre 2022

San Ignacio à Encarnación, le 13 novembre

Aujourd’hui avec deux jours de retard ce sera le Jour du Souvenir.

Chers petits-enfants saviez-vous qu’au temps de vos grands parents, envoyez un court message (un texto) commençait par mettre une feuille de papier dans un dactylo.

Que pour avoir des nouvelles ou écouter une partie de hockey, il fallait ouvrir la radio, qui prenait un certain temps, le temps pour les lampes de se réchauffer, avant de fonctionner.

Que pour écouter de la musique, il fallait mettre un disque sur le gramophone.

Qu’on pesait avec des balances à plateaux.

Et que vos arrières grands-parents utilisaient une pompe à eau pour en avoir.

Il y avait des téléphones, mais c’était exclusivement pour téléphoner.

Aujourd’hui vos cellulaires font tout ça ou presque, vos petits-enfants seront assez branchés pour ne plus avoir besoin de boire.

On attend notre autobus, prévu pour 12h20 qui arrive avec presque une heure de retard. Bon, c’est le Paraguay, On monte avec valises et sacs au deuxième piso.

Je me dirige au fond du bus pour déposer nos valises dans les compartiments à bagages. Machinalement je dépose mon sac noir sur un siège (avec tous mes médicaments) Le temps de le faire, je ne retrouve plus.

Il y a bien un sac violet sur un siège, mais où est le mien ? Court instant de panique, Francoise as-tu mon sac?

Le sac violet ressemble au mien, je le prends et retourne à mon siège pour l’ouvrir. Pas sûr. Ouf! C’est le mien.

Je connais le phénomène, mais sur le coup le nom ne me revient pas. Le métamérisme, et soudain tous mes souvenirs de contrôle de la qualité chez Sico reviennent.

La veste de Richard est noire et son sac aussi est noir!!!

Nous sommes à 30 minutes d’Encarnacion, petite odeur de brulé et l’autobus arrête et ne repart pas. Jouera t’on le même film que lors de notre trajet vers Conception?

Oui et non, après 40 minutes, il repart et enfin on arrive.

On arrive!

Il ne reste qu’une petite marche d’un kilomètre pour atteindre l’hôtel et c’est le déluge, pour un temps.

L’hôtel Shambala, il me semble que ça sonne Indien.

Vu la température, comme pour San Ignacio, la découverte de la ville sera pour demain, mais nous avons quand même pu jeter un coup d’œil sur l’Argentine de l’autre côté du rio Paraná.

L'Argentine l'autre côté

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