Asunción, le 4 novembre

On pourrait résumer ainsi notre journée. Petite marche, gros dîner, café, dodo.

Mais se serait passer à côté de l’essentiel. Dès notre retour d’Italie, le Parque Italiano, on retrouve nos amis colombiens de retour à notre hostel. 

L’intéressant cours intensif d’espagnol recommence. C’est en leur agréable compagnie qu’on se rend encore au Bolsi pour un bon et long repas. On ne réglera peut-être pas le sort du Paraguay, mais tout y passe, du célibat des prêtres, à Qanon en passant par leurs vies en Colombie et les 300 funérailles virtuelles par mois que Luis devait tenir au cœur de la pandémie.

Sur le chemin de retour, on regarde une vielle belle maison coloniale, on nous invite à entrer (la maison de Silvio Pettirossi, premier pilote du Paraguay, l’aéroport de Asunción porte son nom). 

D’un côté un disquaire de vieux vinyles 33 tours. Pendant un bon moment, on écoute de la musique, de la harpe paraguayenne, Los Panchos (groupe mythique mexicain) en passant par les Beatles. De l’autre un bar underground qui ouvrira vers 23h.

Jacynthe celui-ci est très cher

De retour à la casa, une jeune fille venant de la Ciudad del Este se joint à la conversation. Histoire et culture locale. Si les femmes mennonites n’ont aucun droit, ne blâmez pas seulement leur secte, c’est le sort de toutes les femmes du pays, le royaume par excellence du machisme. POR QUE ? Comme toujours la guerre de la Triple Alliance, il a 160 ans, et qui me semble avoir le dos large.

Les femmes qui marquent l'Histoire du Paraguay

Certainement, une succession sans fin de dictatures, de conflits, de guerres civiles n’aident pas au développement d’un pays.

Se joignant à Justin, Francoise invite toute la faune locale à venir émigrer au Canada en passant par le camino Roxham.

Il n'est pas attaché

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