samedi 7 mai 2011

Arbanasi, Bulgarie le 7 mai 2011

Vous ignorez où est Arbanasi, c’est à quelles minutes de Veliko Tarnovo, est-ce plus clair? On reprend la route dans la Bulgarie profonde, de petites routes très correctes, de petits villages par riches mais propres et des paysages de forêts printanières. Deux traditions spéciales ici: le premier mars, tous reçoivent une ficelle de laine qu’ils doivent accrocher près des nouveaux bourgeons d’un arbre; lors du décès d’un être cher, on place une carte funéraire, grandeur 8 x 12 sur un édifice publique et on renouvelle cette mention au premier, deuxième, troisième, sixième mois du décès et ensuite à chaque anniversaire, cela fait beaucoup d’avis de décès.
Nous visitons le village de Bojentsi qui date de 600 ans et dont la majorité des habitations sont du dix-neuvième. Les toits en pierre des maisons sont typiques de l’architecture rurale Bulgare. C’est un village de révoltés et de mécènes, d’hommes d’esprit et de devoirs, en 1876 leurs devises devint: La liberté ou la mort. Ce village me rappelle nos patriotes, mais eux eurent de l’aide, celle des Russes, que serait t‘il arriver si nos patriotes avait eu l’aide des 13 colonies, serions-nous Américains aujourd’hui?



Prochaine visite au monastère de Dryanovo, il fut initialement construit au douzième siècle mais quand les patriotes bulgares s’y refugièrent et tenirent 9 jours avant de presque tous tomber le 29 avril 1876, il fut détruit par les Turcs en représaille. La reconstruction commença en 1877 et s’acheva en 1890. Ce sont ces monastères qui cimentèrent l’identité Bulgare pendant les 500 ans d’occupation Ottomane.
Reculons de plusieurs milliers d’années et entrons dans la caverne Batcho Kiro qui servit de refuge aux hommes de Neandertal, montons maintenant le pinacle et observons plusieurs milliers d’années plus tard la superbe vallée encastrée entre de hautes falaises, admirons tous les verts du printemps, le monastère et les rails sous nous.
Veliko Tarnovo.

Puis ce sera la ville de Veliko Ternovo, cette ville d’environ 120 000 habitants était la capitale de la Bulgarie avant l’indépendance. On y visite la forteresse des premiers rois Bulgares (1186-1393), en ce lieu il y eut précédemment une forteresse Byzantine dès le cinquième siècle, et en 1986, encore sous régime communiste, on construisit comme une chapelle aux peintures murales assez spéciales, dès le premier coup d’œil j’ai pensé aux œuvres de mon fils, c’est beau, spécial et assez lugubre merci. Pas très loin on aperçoit une des résidences du dernier premier camarade de Bulgarie.
Nous soupons au complexe Wine Palace où nous logeons et en soirée assistons à un spectacle de lumières sur la forteresse de Veliko Tarnovo.

1 commentaire:

Manon a dit…

Les vaches sont universelles et multilingues ! Elles ne connaissent pas de frontières sauf quelques barbelés.