Durres, Shqiperise le 19 mai 2011

 

Si vous vous demandez sûr qu’elle planète nous sommes rendus c’est que vous n’êtes pas encore prèts pour votre examen d’albanais-101. Le propriétaire de notre hôtel à Ohrid vient nous reconduire au terminus de Struga où nous prenons le bus pour Durres Albanie. La frontière est tout près et notre première question sur l’Albanie est: pourquoi le chauffeur du bus place-de l’argent dans son passeport avant de franchir la douane albanaise? Il doit savoir ce qu’il fait car on passe en 10 minutes.

Dès la frontière passée on note plus d’une centaine de bunkers, ils ne riaient pas les amis Albanais. Le dictateur fou en a fait construire 800 000. Si le paysage est très beau, montagnes et vallées, le paysage humain est à deux faces, sur un fond de veille Albanie et d’usines et d’habitations en ruines pousse un nouveau pays moderne.

Une route bloquée nous oblige à un détour dans l’Albanie profonde, sur une route à peine assez large pour un autobus et où on doit en croiser d’autres; mais Gzim en a vu d’autres et c’est en riant qu’il frôle les fossés et nous ramène sur la grande route où des kilomètres de camions attendent la réouverture de la route principale.

Il faut trouver la place pour passer!

Merci aux gens dans l’autobus et à la jeune femme qui dans un excellent anglais nous donne de l’information sur le taux de change et où se diriger en arrivant à Durres Une petite marche d’où l’autobus nous laisse et on arrive près du centre-ville et du bord de mer. On se trouve un hôtel très correct à deux pas de l’eau; le temps du diner et une petite pluie nous salue, mais le beau temps revient.

De la Macédoine à l'Albanie