On dépense nos dernières livres Bulgares et à 9h30, notre autobus quitte le terminus central de Sofia, direction: La Macédoine. Mille pardons messieurs les Grecs, la République de Macédoine de l’ex Yougoslavie.
À 11h50 on atteint le poste frontière Bulgare, les douaniers Bulgares doivent écouter trop de soaps américains, car ils prennent plus de 80 minutes pour vérifier les passeports de 16 passagers, la cause en est la présence d’un Mexicain à bord qui doit certainement transporter des choses louches et est en Bulgarie pour rencontrer 2-3 cartels différents, ils ne trouvent rien et on repart.
Pas pour longtemps, les douaniers de La République de Macédoine aussi font du profilage racial et eux ce sont les Coréens du Sud qu’ils n’aiment pas; ils ne passent pas, point final, extradition. Vive un passeport du plus meilleur pays du monde, no problemo!
Finalement on arrive à Skopje vers 16h00 et on tombe sur un vieux chauffeur de taxi boiteux parlant assez bien français. Il nous arnaque 10 Euros pour faire 2 hôtels et nous aider à changer un peu de sous, pas la fin du monde, mais arriver fatigués dans une nouvelle ville coute toujours un peu cher.
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| Il avait demandé juste un petit hamburger! |
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| Le 5 à 7 des jeunes |
Nous sommes au Square Hôtel, on n’aurait jamais monté au sixième étage de ce vieux bâtiment sans informations, mais c’est correct et nous sommes à 5 minutes de marche maximum du centre-ville. De la fenêtre de notre chambre, je comprends toute la signification de l’expression: Bloc Communiste.
Sur une avenue piétonnière, on tombe sur la statue de Mère Theresa qui serait originaire d’ici. Nous n’avons pas vu les bidonvilles de Calcutta mais ici nous tombons sur une jeunesse misérable entassée dans la fumée et le bruit assourdissant.
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