vendredi 13 mai 2011

Sofia, Bulgarie le 11 et 12 mai 2011


Sofia, Bulgarie le 12 mai
Journée très tranquille, le temps pour Françoise de se remettre d’un  refroidissement qu’elle traine depuis 2-3 jours.
Des balades près de l’hôtel laissent voir une ville assez terne, seul le centre historique où on retourne en après-midi montre des bâtiments intéressants. On visite le musée d’histoire naturelle, une chose est certaine, à Sofia une automobile est un encombrement majeur, aucune place de stationnement. De 2,5 à 3 millions de Bulgares y vivent sur une population totale de 6 à 6,5 millions, c’est beaucoup sur les infrastructures d’une ville dans une économie qui se cherche.
Que nous avons bien fait de parcourir la campagne Bulgare avec un guide. Merci Dilyan et merci à l'agence Vamos Vakancia de Plovdiv.  http://www.vamosvakancia.com/
Dilyan, fut un guide des plus intéressants qui nous a transmis le mieux possible l’état d’âme Bulgare en ce début de XX1-siècle. Débarrassé des Ottomans avec l’aide des Russes en 1878, le peuple Bulgare ne profita pas longtemps du renouveau pour lequel il a tant combattu. La paix dans les Balkans ne fut pas longue et après deux guerres mondiales vécues du côté des perdants, ce fut le régime communiste de 1944 à 1989. L’intégration à l’Europe est-elle la solution ou un nouveau péril à l’identité Bulgare? L’amour de Dilyan, un jeune de 27 ans, pour son pays, ses traditions, sa nature et ses montagnes est touchant; pour la Bulgarie comme pour nous, souhaitons le retour du soleil, le beau temps revient toujours…
Notre itinéraire de Plovdiv à Sofia
 
Sofia, Bulgarie le 11 mai 2011 

Nous commençons la journée par a visite du monastère de Rila, le lieu le plus important foyer spirituel de Bulgarie sous la domination Ottomane. Peut être fondé au dixième siècle, mais ce qui est sûr c’est que la tour de défense date de 1335.Haute de 23 mètres elle abrite à son sommet la chapelle de de La Transfiguration du Christ. L’église avec ces superbes peintures murales, ses sculptures sur bois et ses icones date de 1831-1837.

Très isolé au milieu des montagnes, à plusieurs jours de marche du plus proche village (avant la route) ce monastère ne tomba jamais aux mains des Turcs et servit de refuge au roi Boris 3 à la fin de la deuxième guerre mondiale. Le père Ivan Rilski qui fut le maître d’œuvre des œuvres d’arts du lieu, se retournerait dans sa tombe s’il voyait le développement moderne autour du monastère.
La route vers Sofia, en passant par les montagnes est magnifique, les plaines vertes, les villages à flanc de montagnes, les sommets enneigés forment un paysage magique.
La capitale du pays, Sofia, ville de 3 millions d’habitants ne peut se classer dans les grandes capitales du monde; ce que les bombes de la deuxième guerre à épargné, 45 ans de régime communiste s’en est chargé. Il reste cependant beaucoup de choses intéressantes à voir, et le centre-ville est intéressant. On y voit une curieuse exposition d’oursons qui fait le tour du monde, le nounours canadien est assez laid, merci, et on visite l’église St-Georges datant du règne de l’empereur Constantin (306-337), on assiste même au début d’un office en langue Byzantine.

On croise l’édifice où le régime communiste est tombé, la cathédrale Saint-Alexandre Nevski (1904-916), l’ex palais royal, l’université de Sofia et l’endroit d’où émerge la majorité des problèmes du pays: le parlement.
On finit la journée avec un café dans une espèce de club privé et un excellent repas dans une maison des vins. On laisse notre guide des 6 derniers jours très satisfaits d’une semaine exceptionnellement intéressante.
Merci Dilyan

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