Tirana, Albanie le 25 mai 2011
Le musée d’Histoire Nationale est à deux pas, mais ajoutez notre sens de l’orientation aux informations albanaises des plus précises et on l’atteint en moins d’une heure.
Les Illyriens, ancêtres des Albanais, sont dans la région depuis 2200 ans, ensuite ce fût l’empire Romain qui se sépara en 392, l’Albanie fût alors placé sous l’empire Byzantin; du neuvième au onzième siècle ce sont les Bulgares et les Slaves qui commencèrent à ronger le territoire albanais (Le Kosovo); le Moyen Age vit des souverains Albanais dont le seul héros du pays reconnu par tous: Skanderbeg. Puis ce fut les Vénitiens qui vinrent réclamer des impôts avant que toute la région tombe sous les Turcs.
Une certaine autonomie était laissée aux dirigeants locaux en autant qu’ils soient de confession musulmane, il y aurait-il eu des conversions intéressées? On commença à parler d’indépendance et en 1912 elle fut proclamée, mais déjà les Serbes et les Grecs s’entendaient pour se diviser le pays. Pendant les années 20, la vie y était très difficile et un dirigeant s’autoproclama roi : ZOG-1.
Pas pour longtemps, les fascistes Italiens envahirent le pays en 1939, quand ils durent abandonner, c’est l’armée allemande qui prit le relais. Notons que les Juifs n’y furent pas traités aussi mal qu’ailleurs; c’est presque sans aide extérieure que les patriotes communistes libérèrent le pays et le camarade Enver Hoxha prit le pouvoir après la libération de Tirana en 1944. A la fin de la guerre des territoires albanais furent cédés à la Yougoslavie(Kosovo) et l’histoire cesse ici.
Après le musée, petite prière à la mosquée datant de 1793, c’est l’heure de la prière et l’assistance y est 100% masculine, aucun petit coin isolé pour les dames ici! On passe devant les vieux bâtiments administratifs érigés par le roi Zog dans les années 30, et on passe sur l’avenue Georges.W. Bush avant de rejoindre le restaurant Green House où on se réfugie pendant l’orage. -38.
Si les autobus albanaises sont moins délabrées que les trains, il ne faut pas s’attendre au grand confort et surtout ne chercher pas d’Ilot Voyageur dans ce pays, comme ils détestent toute forme de corruption, ils n’y a aucun terminus et ceux-ci arrêtent au bord d’une rue, et partent sans vraiment d’horaire fixe. Faut se renseigner dans un pays où l’information est une farce. On embarque et partons vers 8h30, pendant les premières 30 minutes, l’autobus roule au pas de tortue et ramasse des clients ici et là au bord du chemin(en ville) puis on part sur des routes assez correctes mais avec beaucoup de constructions et c’est la run-de-lait de village en village. Si les informations officielles sont inexistantes, toujours quelqu’un pour baragouiner trois mots d’anglais et vouloir nous renseigner, à l’arrêt du bus on prend un taxi et on atteint notre hôtel au cœur de Tirana.
Première sortie pour chercher la gare et trouver un restaurant. La gare, si on peut appeler cette cabane une gare est au bout de la rue, à une vingtaine de minutes de marche, et les trains d’apparence stalinienne, on verra dans 3 jours.
Enfin les résultats de l’élection municipale du 8 mai sont sorties, le premier résultat donnant la victoire au maire socialiste sortant n’était pas au gout du pouvoir. Dans ce grand pays de tradition démocratique, l’empire Romain, l’empire Ottoman, le roi autoproclamé Zog-1, les fascistes, le camarade Hoxha qui gade le pouvoir de 1944 à 1985, dans ce pays qui reçut comme un héros Georges. W. Bush en juin 2007 on sait quoi faire quand le bon candidat perd par 10 votes, on recompte, et on recompte et la justice donne l’ex ministre de l’intérieur gagnant par 81 voix, après 14 jours c’est beau la démocratie, n’est-ce pas oncles Joe, Mao et Georges.
Autre exemple de démocratie municipale active, c’est le bâtiment à coté de notre hôtel qui semblait avoir été le site d’une bombe, et bien non, ce sont les autorités qui avec de l’équipement lourd sont venus rappeler au propriétaire l’importance d’avoir des papiers en règle.
Le musée d’Histoire Nationale est à deux pas, mais ajoutez notre sens de l’orientation aux informations albanaises des plus précises et on l’atteint en moins d’une heure.
Les Illyriens, ancêtres des Albanais, sont dans la région depuis 2200 ans, ensuite ce fût l’empire Romain qui se sépara en 392, l’Albanie fût alors placé sous l’empire Byzantin; du neuvième au onzième siècle ce sont les Bulgares et les Slaves qui commencèrent à ronger le territoire albanais (Le Kosovo); le Moyen Age vit des souverains Albanais dont le seul héros du pays reconnu par tous: Skanderbeg. Puis ce fut les Vénitiens qui vinrent réclamer des impôts avant que toute la région tombe sous les Turcs.
Une certaine autonomie était laissée aux dirigeants locaux en autant qu’ils soient de confession musulmane, il y aurait-il eu des conversions intéressées? On commença à parler d’indépendance et en 1912 elle fut proclamée, mais déjà les Serbes et les Grecs s’entendaient pour se diviser le pays. Pendant les années 20, la vie y était très difficile et un dirigeant s’autoproclama roi : ZOG-1.
Pas pour longtemps, les fascistes Italiens envahirent le pays en 1939, quand ils durent abandonner, c’est l’armée allemande qui prit le relais. Notons que les Juifs n’y furent pas traités aussi mal qu’ailleurs; c’est presque sans aide extérieure que les patriotes communistes libérèrent le pays et le camarade Enver Hoxha prit le pouvoir après la libération de Tirana en 1944. A la fin de la guerre des territoires albanais furent cédés à la Yougoslavie(Kosovo) et l’histoire cesse ici.
Après le musée, petite prière à la mosquée datant de 1793, c’est l’heure de la prière et l’assistance y est 100% masculine, aucun petit coin isolé pour les dames ici! On passe devant les vieux bâtiments administratifs érigés par le roi Zog dans les années 30, et on passe sur l’avenue Georges.W. Bush avant de rejoindre le restaurant Green House où on se réfugie pendant l’orage. -38.
Ça prenait une enveloppe plus épaisse! |
Tirana Albanie le 24 mai 2011
Si les autobus albanaises sont moins délabrées que les trains, il ne faut pas s’attendre au grand confort et surtout ne chercher pas d’Ilot Voyageur dans ce pays, comme ils détestent toute forme de corruption, ils n’y a aucun terminus et ceux-ci arrêtent au bord d’une rue, et partent sans vraiment d’horaire fixe. Faut se renseigner dans un pays où l’information est une farce. On embarque et partons vers 8h30, pendant les premières 30 minutes, l’autobus roule au pas de tortue et ramasse des clients ici et là au bord du chemin(en ville) puis on part sur des routes assez correctes mais avec beaucoup de constructions et c’est la run-de-lait de village en village. Si les informations officielles sont inexistantes, toujours quelqu’un pour baragouiner trois mots d’anglais et vouloir nous renseigner, à l’arrêt du bus on prend un taxi et on atteint notre hôtel au cœur de Tirana.
Première sortie pour chercher la gare et trouver un restaurant. La gare, si on peut appeler cette cabane une gare est au bout de la rue, à une vingtaine de minutes de marche, et les trains d’apparence stalinienne, on verra dans 3 jours.
Enfin les résultats de l’élection municipale du 8 mai sont sorties, le premier résultat donnant la victoire au maire socialiste sortant n’était pas au gout du pouvoir. Dans ce grand pays de tradition démocratique, l’empire Romain, l’empire Ottoman, le roi autoproclamé Zog-1, les fascistes, le camarade Hoxha qui gade le pouvoir de 1944 à 1985, dans ce pays qui reçut comme un héros Georges. W. Bush en juin 2007 on sait quoi faire quand le bon candidat perd par 10 votes, on recompte, et on recompte et la justice donne l’ex ministre de l’intérieur gagnant par 81 voix, après 14 jours c’est beau la démocratie, n’est-ce pas oncles Joe, Mao et Georges.
Autre exemple de démocratie municipale active, c’est le bâtiment à coté de notre hôtel qui semblait avoir été le site d’une bombe, et bien non, ce sont les autorités qui avec de l’équipement lourd sont venus rappeler au propriétaire l’importance d’avoir des papiers en règle.
1 commentaire:
Zog 1er... je n'avais jamais entendu parler de ce roi-là. Il est vrai que nos cours d'histoire sont continuellement remis en question à propos de la matière qu'on y enseigne, ou pas. Heureusement maintenant qu'il y a Wikipedia. C'est très intéressant, un genre de roi absolutiste éclairé...
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