lundi 9 mai 2011

Koprivshtitsa, Bulgarie le 9 mai 2011

On commence la journée au monastère de Troyan, les moines s’y promènent encore en costume traditionnel, grande soutane, barbe et casque noir; dans l’église les icones et peintures murales sont plutôt défraichies, la grande renommée de ce monastère vient du fait qu’il ait abrité Visil Levski dont on visite la chambre et son passage secret pour s’échapper vers les bois.
Dans la ville de Troyan, il ne reste presque rien d’ancien, toute la ville ayant été incendiée par les Turcs en 1877 lors de la guerre Russo-Turque; seul une maison datant de 1868 fût épargnée. On visite un musée d’artisanat de toutes les époques de l’antiquité à aujourd’hui: poteries, pièces de bois et sculptures sur bois, icones, pièces forgées et en cuivre, vêtements tissés, chapeaux de poils, fusils et armes blanches.
Petit arrêt chez un vieux monsieur qui nous offre un café, sa réserve de brandy n’ayant pas survécue à la Saint-Georges.
Nous rejoignons un sommet à 1800 mètres d’altitude ou un immense monument célèbre la libération de la Bulgarie par les Russes en 1878 et en 1944! Il vente, c’est froid et il reste un peu de neige.
Dans la ville de Karlovo, on visite la maison natale et un musée dédié à Vasil Levski, l’apôtre de la liberté Bulgare. Si vous voulez comprendre qui est cet homme, imaginez le cinéaste Falardeau en Bulgare; après avoir fait une série sur le Gros Yvan, l’haltérophile un peu niais adorant les Communistes, il aurait tourné la vie du grand patriote Vasil Levski (Le Lion) de sa naissance en 1837 jusqu’à sa mort pendu par les Turcs à Sofia le 19 février 1873. Les points forts du film auraient été la création de 500 comités révolutionnaires, l’exil en Serbie pour y organiser une légion combattante, le manifeste prônant un centralisme démocratique, la lettre à sa mère lui remettant ses cheveux car son corps risquait de disparaitre à jamais, la trahison par un des siens, son arrestation et sa courte vie en prison.
Tout près de Koprivshtitsa, un monument aux héros communistes de 1944, ils aimaient bien s’approprier les héros patriotes dans leur propagande.

1 commentaire:

Michelchef a dit…

salut finalment je suis membre et je continue a te suivre , très passionnant et en plus Richard ajoute de la vie au texte salut