On dormait plus ou moins bien quand vers 4h15, on doit de lever pour sortir du train et faire le pied de grue près d’une heure dehors avant de passer les contrôles douaniers Turcs. Une fois rembarqués, ils repassent vérifier nos passeports et c’est suivi de 3 visites des douaniers Bulgares, bureaucratie quand tu nous tiens…
La campagne bulgare |
À midi, on avait échangé un peu d’Euros pour des Livres Bulgares, pris un taxi, rejoint notre hôtel et constaté avec surprise l’ampleur de la vaque orange au Québec et au Canada.
Tous ces changements d’hôtels, défaire et refaire sans cesse ses valises est fatiguant et risqué; cette fois c’est mon appareil de test pour le diabète qui est resté en place à Istanbul avec dans son étui, la carte de plongée de Françoise. Aucun problème de santé là mais des difficultés si elle veut plonger et des tracas administratifs au retour.
Après un léger repos, première marche sous une légère pluie. En se dirigeant vers la veille ville on voit d’abord au grand découragement de Françoise la mosquée Dzhumaya (qui veut dire un réveil à 5h00) qui date de la période 1359-1385, période pendant laquelle la Bulgarie faisait partie de l’empire Ottoman, dans un très beau parc à l’extrémité de la cité historique, une statue de Lucien Schevalas, surnommé le ministre des fleurs, le Pierre Bourque local quoi, en regardant les diverses autres statues on réalise que notre connaissance de l’histoire bulgare est très rudimentaire, on poursuit par une très vieille église orthodoxe et une maison où Alphonse de Lamartine séjourna trois jours (pas de quoi écrire à sa mère mais François Mitterrand est venu y faire son smart en 1989 promettant un vent de liberté en Europe de l’Est, aurait’ il dit : Vive la Bulgarie LIBRE?
On regarde à distance l’amphithéâtre Romain du deuxième siècle que nous reverrons de plus près demain et en revenant on tombe sur un monument à la mémoire des Juifs de Plovdiv, un autre page d’histoire qui nous était inconnue.
"A Plovdiv, 1500 à 1600 Juifs furent arrêtés dans la nuit du 9 au 10 mars. Comme à Kustendil, la population protesta par tous les moyens possibles. Le métropolite de Plovdiv, Cyrille, envoya des télégrammes de protestation au roi et au gouvernement, déclarant qu'il accompagnerait avec la croix les Juifs bulgares jusqu'en Pologne et qu'il renoncerait à sa loyauté envers l'Etat si la déportation n'était pas suspendue. Dès le lendemain, les autorités libéraient les Juifs arrêtés."
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