mercredi 18 mai 2011

Saint-Naum, Macédoine le 18 mai 2011

Au programme aujourd’hui, une excursion au monastère de Saint-Naum à un jet de pierre de la frontière Albanaise sur le bord du lac Ohrid. Gros merci au propriétaire de la Villa Veron qui nous y conduit. En sortant d’Ohrid, arrêt dans une pisciculture qui élève des truites du lac Ohrid dans le but d’ensemencer le lac où elle est une espèce en danger; malheureusement le braconnage avec la complicité de policiers corrompus n’aide pas à préserver une des espèces uniques au lac Ohrid.


Deuxième arrêt au musée d’archéologie sous-marine de la Baie des Os. En 1997 des plongeurs trouvent dans 3 à 5 mètres d’eau les restes d’un village datant entre 1200 et 700 ans avant J.C. Une reconstruction de ce village lacustre de l’âge de pierre et de bronze fut faite. Sur le site un petit fort Romain de 3 siècles avant J.C. fut aussi reconstruit.
Après un coup d’œil à un bunker de la deuxième guerre mondiale on atteint le monastère orthodoxe de Saint-Naum. À l’entré on remarque une statue du saint entièrement sculptée dans un arbre seulement à la scie mécanique. Dans l’église, de très belles veilles fresques murales et le tombeau de Saint-Naum, tout près dans une nouvelle église, un artiste dessine de nouvelles fresques. De nombreux paons se promènent sur le site et pour la première fois on en voit beaucoup avec le plumage levé.



C’est surtout le site qui est spécial, une rivière descendant des montagnes dans un sous-bois se jette dans le lac avec un fort courant, l’eau très claire permet de voir les poissons nageant à contre-courant.
Selon notre hôte, la vie progresse lentement, trop lentement en Macédoine; après l’indépendance obtenue sans violence en évitant toute provocation de l’armée serbe, ce petit pays de 2 millions d’habitants  doit vivre avec un certain immobilisme de sa population qui attend tout de son gouvernement sans faire les premier pas; les problèmes du système de santé gratuit mais inefficace, la corruption, les projets somptueux dans la capitale, et le problème de la minorité albanaise font partie de la salade politique Macédonienne. (Il me semble reconnaître la situation d’un autre coin du monde, suffirait de changer de minorité).

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