samedi 28 mai 2011

Shkodër, Albanie le 27 mai

Pourquoi venir ici? Ce n’est pas une des villes incontournables de la planète, ni de l’Europe ni même de l’Albanie mais elle est à l’extrémité nord du pays, et semble la voie d’accès la plus facile pour aller à Ulcinj, tant qu’a pourquoi vouloir aller à Ulcinj, on verra ça demain.
Les bus pour le nord passent au bout de l’avenue Zog-1, et en moins de 10 minutes nous y sommes, un rabatteur d’autobus nous aperçoit, nous demande où l’on va et en moins de deux, sans vraiment un arrêt complet du bus qui s’amène, nos bagages sont dans la soute et on saute à bord par la porte arrière. Le standard albanais est différent du nôtre mais en Albanie, il faut s’y faire. En moins de trois heures nous sommes déposés au centre de cette petite ville qui serait sur le bord d’un lac.
Tout près l’hôtel Rozafa se dresse et nous invite à voir les hauts lieux du régime communiste. Pas cher et ça tient autant pour le prix que pour l’aspect des chambres, il est en complète rénovation, alors si vous passez par là un jour, allez voir.
Le grand problème en Albanie c’est manger, il y a des dizaines de resto-bars mais les Albanais s’y regroupent pour téter un café ou une bière pendant un long moment, mais on n’y sert rarement de nourriture.


On peut tout faire dans une fontaine, se laver, laver son linge, jouer


Problème suivant, trouver les informations pour le bus qui va au Monténégro, quand on pense que ce pays fut jadis le paradis du renseignement, mais Françoise est tenace et on trouve. Est-ce la lassitude de près de 5 mois de voyages ou la chaleur crevante mais on manque de motivation et d’énergie pour visiter cette ville, alors on vit en Albanais. On entre dans un hôtel 4* et allongeons le temps d’un café, on s’assit dans un parc près du Grand Hôtel Europa 5*et on y squatte leur Wi-Fi.
Après un break au paradis de l’ami Enver, on mange un très bon repas pour 3000 lekë, vin compris au restaurant de l’hôtel Coliseo. Le lac on là vu à environ 3 km du haut de l’hôtel, prochaine fois peut-être.

Impression de l’Albanie: un grand adolescent ayant grandi trop vite, il a rejeté toutes les valeurs de son père trop sévère mais ne sait pas qui suivre. Plus de religion pour la majorité, mais comme papa était athée on ouvre mosquées et églises; papa nous assurait un dur travail sur la ferme collective, on paresse dans les terrasses en attendant quoi ? Papa ne voulait pas qu’on voyage, alors on quitte pour l’Amérique, l’Espagne, l’Angleterre mais on s’ennuie de la chaleur, de maman et on revient. Papa avait la pogne ferme, alors on rejette le gouvernement de gauche ou de droite, on conteste, on proteste car enfin on en a le droit. Tout était défendu, la mafia nous offre tout; papa aimait le béton, nous aussi on aime les gros blocs même s’ils sont vides, papa était un maniaque du renseignement alors plus rien n’est indiqué. 

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