On se dirige vers le Quito Colonial, direction la Cathédrale, un peu avec une carte, un peu avec le GPS et un peu au nez en regardant un haut clocher. Donc on arrive dans une superbe église, mais pas la bonne, la basilica del Voto Nacional. On autorisa les Oblats à bâtir cette église en 1884 et elle fut inaugurée officiellement en 1988.
On finira
bien par aboutir sur la Plaza Grande, entouré de la cathédrale, du palais
épiscopal, du siège du gouvernement Équatorien et de l’hôtel de ville.
Un beau
monument au centre rappelle les luttes pour l’indépendance, un essai pacifique
le 10 août 1809, le massacre des indépendantistes en 1810, l’indépendance de la
Grande Colombie en 1822 et finalement l’indépendance de l’Équateur en 1830.
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| L'intérieur est magnifique mais interdit de prendre des photos, on peut voir sur internet |
On prend un tour guidé, ici c’est la police qui sert de guide! L’église de la Compagnie (les Jésuites pour les moins religieux) commencée en 1605, mais qu’elle richesse elle renferme, elle est immense et tout est recouvert de feuilles d’or, des balcons permettaient aux nobles d’assister aux offices sans se mêler au peuple, un orgue venant du Canada, et toujours fonctionnel, fut installé en 1888. À noter aussi l’université qu’ils fondèrent et dont ils reprirent en partie possession à leur retour en Amérique du Sud, après leur expulsion.
En 1534, un certain Jacques visitait la
Gaspésie, pendant ce temps les Franciscains fondaient un couvent à Quito, on
visite le musée d’art religieux qu’il enferme aujourd’hui, parmi les peintures
et statues notons Saint Antoine de Padoue, patron des filles qui se cherchent
un mari. Ici l’orgue vient d’Espagne mais ne fonctionne plus.
On visite ensuite l’ancien hôpital San Juan de Dios (le nom me rappelle quelque chose) fondé en 1565. Dès 1898 on pensa construire un nouvel hôpital, qui fut inauguré en 1933 (plus ça change, plus c’est pareil).
Le musée
ici retrace la vie des habitants de Quito depuis avant les Incas jusqu’au XIX,
les Franciscains furent les premiers en 1534, suivi des Mercadoriens en 1534,
des Dominicains en 1545, des Augustins en 1570 et des Jésuites en 1586. (Les
derniers seront les premiers). Savez-vous qui il faut prier en cas d’éruption?
C’est la Vierge de la Merced, et en cas de tremblement de terre c’est San
Jéronimo, et en cas de corruption est-ce la Commission Charbonneau?
On finit la journée dans un très bon
restaurant Italien, Le Arcate.
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| Une murale en plantes |
2 commentaires:
Assez spectaculaire, cette murale de plantes. De beaux choix de coloris. Me gusto mas....
Ça me surprend toujours, vos photos de tous ces bâtiments bien conservés au fil des ans, aux architectures raffinées, solides et souvent grandioses ! Pourquoi ai-je l'impression que le Québec semble un endroit moins impressionnant que ces pays supposément moins "développé" que nous ? Ils aiment plus leur héritage architectural que nous ? Ou est-ce le climat plus tempéré qui leur donnait plus d'énergie pour ce genre de travaux ? No sé...
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