Ranelagh, le 15 octobre

Aujourd’hui, c’est le baptême d’Helena, fille de Belén.

On se demandait à quoi ressemblerait un baptême argentin.

On se rend dans une petite chapelle, Nuestra Señora de la Merced. L’ambiance évoque davantage celle d’une noce.

À l’entrée, on croise d’abord un des fils d’Ignacio et Griselda. Puis, lentement, les invités arrivent : famille et amis.

Puis vient la mariée et ses parents — pardon, Belén et la petite Helena — toutes deux ravissantes, vêtues de blanc.

Le parrain, à qui l’on parle, est tout fier de son rôle : un cousin de Griselda, la mère. Il assumera pleinement sa tâche. Helena sera, pour toujours, sous sa protection et la marraine, Griselda, la soeur de Belen. 

Nos amis croyants sont très fiers de présenter leur première petite fille à l’Église, entourés de leurs proches.

La petite est parfaite, peu de pleurs, sauf quand on lui verse de l’eau sur la tête.

L’autre fils de la famille bombarde la cérémonie et l’assistance de mille photos.

Après cela, plus d’une soixantaine de personnes se rendent dans une salle de réception où des grandes tables nous attendent.

Nous sommes assis en face d’un couple de Toronto — elle, originaire d’Argentine — et à côté d’une amie, Marie Carmen, originaire d’Espagne, qui retrouve son français chaque fois qu’elle nous rencontre. Une conversation polyglotte s’ensuit.

Pendant trois heures, les plats se succèdent sur la table. Il n’y a pas de vin, mais comme à Cana, le miracle se produit.

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