À Skopje, c’est près du STONE BRIDGE qu’il faut être, on passe le pont piétonnier et c’est la veille ville qui commence, du moins ce qu’il en reste car le tremblement de terre de 1963 n’as pas laissé grand-chose. De vieux hammams et des mosquées rappellent qu’ici, c’était l’empire Ottoman au début du XX-siècle; la forteresse de la ville ne tombera pas sous nos pas, elle est fermée et on renonce à en faire 7 fois le tour.
Partout en ville, mais surtout place de la Macédoine des sculptures modernes ornent la ville, plusieurs sont décoratives, comme les 4 gros lions près d’un pont, mais beaucoup d’autres semblent honorer des héros locaux.
Dans une langue et un alphabet inconnu, devant une histoire complexe s’étendant d’Alexandre le Grand, à la formation récente de la République de Macédoine, en passant par les Turcs et la Yougoslavie de Tito, on ne peut que ressentir que cette très belle petite ville d’environ 700 000 habitants regarde son passé mais est résolument tournée vers l’avenir. Partout constructions et rénovations.
On se renseigne à une dame qui passe: qui est ce monsieur sur la statue ayant vécu de 1902 à 1957? Le hasard fait que la question est adressée à une professeure d’histoire de l’architecture à l’université, elle a peu de temps, mais ne peut résister à nous parler de ce premier ministre de l’état de Macédoine dans la Yougoslavie et ne peut résister à évoquer la grande Macédoine qui est tronquée de toutes parts (Albanie, Bulgarie, Grèce, Serbie).
Oui il y un vent nouveau en Macédoine, après les années communistes, un parti de gauche pris la relève mais depuis deux ans la droite est au pouvoir et veut redonner vie à l’héritage Macédonien .À en juger par les constructions et la faune se promenant dans la ville, ça bouge enfin.
1 commentaire:
Luc a beaucoup aimé les grues !
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