vendredi 13 janvier 2012

Buenos Aires, le 13 janvier 2012

Bridge argentin 101: Au bridge il faut se comprendre, c’est la première règle, donc quand on part pour l’un avec l’idée d’aller jouer au bridge et pour l’autre l’idée d’aller faire une reconnaissance des restos du coin, c’est un mauvais départ.
Ensuite il faut savoir où est la derecha et la isquierda, que l’on joue avec la carte GPS, ou celle de papier, c’est tout aussi important. Il faut aussi savoir ou est el norte et el sur, el este et el oeste tambien.
Il faut se donner une petite marge de manœuvre, ne pas gager un grand avec 27 points, cold sur un double squeeze et ne pas présumer que l’on trouvera notre chemin sans problème avec la bip bip bip de techno moderne.
C’est donc vers 16 heures que l’on se présente pour la partie de 15h30. Nous sommes bien reçus, en français même, mais ce sera pour la  mañana.
Pourtant c’était facile de reconnaitre le quartier où est le club de bridge, juste à regarder les chiens qui sont très différents de ceux de la Boca. Comme Paris, Buenos Aires est une ville de chiens; Frimousse y serait chez elle, du moins dans la Recoleta. (Voir Roumanie 2011)
Tout en cherchant encore la gauche et la droite on revient dans notre bas-Outremont et on repère quelques restos.  Un arrêt pour un café dans un resto que je ne nommerai pas, les redevances 2011 toujours en compte en souffrance.
Manifestation rue Florida
Puis on troque notre casquette de bridgeurs novices pour celle de reporteurs de guerre et on se dirige vers le champ de bataille au coin de Florida et Corrientes. Un dernier groupe d’irréductibles ‘’manteros» y tient le fort, on voit que le mouvement s’essouffle mais un vrai révolutionnaire ne peut que vaincre ou mourir.

Vendeus argentins prêts à tout pour gagner
Pour moi mes pieds sont morts et mon cerveau est à off. La suite  mañana.
Monsieur sympathique à la cause

1 commentaire:

Chantal a dit…

Wow, mon père dans la rue avec des manifestants. Après avoir appuyé l'équipe de l'armée en Birmanie, tu as changé tes allégeances pour les indignés ? Ou est-ce encore parce que tu ne comprends pas trop ce qui se passe ?