dimanche 15 janvier 2012

Buenos Aires, le 15 janvier

Le dimanche c’est dans le quartier de San Telmo que ça se passe, donc on repart en expédition pour ce coin en remontant l’avenue du 9 Juillet. Impressionnant le nombre de gros hôtels sur cette rue, on y croise en chemin tout près de l’avenue de Mayo un gros Carrefour comme notre ami Marc les aime avec des rabais sur le champagne. Le quartier San Telmo était le quartier chic de la ville jusqu’à la fin du x1x, les riches sont partis à Recoleta à cause de la fièvre jaune et les somptueuses demeures furent transformées en logements exigus pour les immigrés, mais ça fait longtemps et c’est très très défraichi.

San Telmo le dimanche

On tombe sur la rue Indepencia où tous les vendeurs de cocins inutiles et de fausses antiquités et les touristes se ramassent le dimanche; c’est noir de monde, pas ma tasse de thé. On débouche sur la Plaza Dorrego ou c’est encore pire. On s’arrête manger un hamburger, au Cafe del Arbol, sur la rue Humberto, en regardant un petit spectacle de tango, les danseurs semblent meilleurs que ceux vus à la Boca l’autre jour mais ne peuvent se faire justice sur 10 mètres carrés. Nourriture bonne et copieuse.
On revient par l’avenue Bolivar et au coin de Chile c’est l’heure d’un café au Bar la Poesia, qui à la Belle Époque était le spot du poète Ruben Derlis. Les mots: Pueta y hacedor de suênos- ne sont pas de moi, mon espagnol n’est pas encore assez bon, mais de lui. Dos capuchinos por 22 pesos, très correct, on y reviendra pour manger.
Je m’interroge sur la source de la richesse perdue de ce quartier, les signes sont clairement là dans l’architecture; le Routard mentionne deux causes comme source de l’âge d’or argentin vers les débuts du XX, Primero, l’extermination complète des Indiens par le grand Julio A. Roca, secundo l’invention du réfrigérateur, on reviendra plus tard avec le cours d’histoire 102.

Il fait chaud et la tonte du mouton c’est pour demain matin.
Rue tranquille le dimanche

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