jeudi 19 janvier 2012

Buenos Aires, le 18 janvier

Très différent du dimanche
Avant la fièvre jaune une famille d'aristocrate et 6 esclaves y vivaient
Après l'abandon de la maison 23 familles d'immigrés avec seulement une cuisine et 2 toilettes!
Musée très intéressant  www.elzanjon.com.ar
Pour garder l'eau, on y mettait 2 tortues pour manger les insectes et un nettoyeur de citerne venait une fois l'an pour faire le grand ménage - seulement les riches avaient une citerne

On retourne visiter le quartier de San Telmo qui est tout autre la semaine que le dimanche .On s’y rend en métro et une fois orienté on peut admirer les beaux édifices début XX, au niveau de la rue ils sont souvent défraichies mais tout en haut de leurs dizaines d’étages ils ont encore fière allure. On avait aimé notre court arrêt à la Poésia sur Chili et c’est là qu’on s’arrête pour diner. On peut recommander.
Ensuite ce sera la visite d’un musée privé, le El Zanjon sur Defensia.Il n’y as pas longtemps c’était le site d’un amoncellement de ruines des diverses époques der Buenos Aires, de sa fondation vers 1536 en passant par l’époque coloniale (vers 1730) et l’âge d’or du quartier vers 1865.  
En déambulant entre de veilles briques, coupé du son, la visite étant aujourd’hui seulement en Espagnol, j’ai du mal à revivre toutes ces époques et m’imagine plus dans une suite de salles de réceptions de grand luxe auxquels on aurait donné un aspect vieillot sans rien sacrifier au luxe et à la propreté.
La plaza Dorengo n’est pas non plus celle des dimanches, les brocanteurs ont laissé place aux tables de restaurants et on s’y arrête pour un café. Si les prix pour un diner sont à peine plus de la moitié de ceux du Québec, pour prendre un café vaut mieux aller chez Tim.
Je reviens en métro en sautant d’une ligne à l’autre et arrive 15 minutes avant Françoise qui marche.

La bravoure du capitaine Italien a remplacé nos Manteros comme premier sujet d’actualité, il devrait écrire à Pauline pour lui expliquer comment tomber accidentellement dans une chaloupe de sauvetage. La tension sociale risque de monter avec les restrictions aux vendeurs de rue, le prix du métro qui fait plus que doubler, l'augmentation du prix du stationnment, l'augmentation du prix de l'essence, l’interdiction de fumer dans les lieux publics et celle de circuler en auto (sauf si on réside) dans le centre financier de la ville (le micro centro).
Alors on ressort les vielles chicanes au sujet des Malouines et on suit la coupe d’été, le Boca qui fait 0-0, ça change des vraies choses et de la muy calor. 

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