En se dirigeant vers la plaza de Mayo, on voit beaucoup de monde en revenir, plus on avance, plus la foule est dense et on ne pourra jamais s’y rendre.
Le rassemblement près de la Casa Rosada n’est qu’un des nombreux qui se tenaient dans la capitale et dans le pays.
On bifurque donc vers Puerto Madero pour un autre repas gastronomique, cette fois-ci au Central Market
La différence d’atmosphère entre les alentours de la plaza de Mayo et celle de l’autre côté des digues est frappante. Il y aurait-il en Argentine, comme au Canada, deux solitudes?
Ici, ils parlent tous la même langue, mais économiquement et socialement, les deux solitudes sont bien visibles.
Se souvenir du coup d’état, c’est aussi se souvenir des victimes de la répression militaire, officiellement 30 000. Mais ce nombre est mis en doute par le gouvernement actuel, certainement moins critique envers le gouvernement militaire que le précédent.
Ce n’est pas à nous d’écrire l’histoire de l’Argentine, mais on se rend bien compte que les blessures de cette époque sont encore loin d'être guéries.
L'Argentine, c'est aussi ça
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