Avant d’aller prendre l’avion au petit aéroport d’Esquel on se rend visiter le «complejo hidroelectrico Futaleufu». Le barrage d’une hauteur de 120 mètres retient les eaux du lac Amutuiquimey, avant qu’elles traversent les Andes et le Chili pour se jeter dans le Pacifique. Le nom signifie: beauté perdue, c’est ce que doivent ressentir les Mapuches devant cette avancée de la civilisation.
Avec Horacio, notre chauffeur!
La chapelle pendant la construction du barrage, tellement de monde à la messe des bancs ont été ajoutés à l'extérieur.Si le site est agréable, beaux paysages, nous sommes loin des ouvrages d’Hydro-Québec tel que Manic-5.
Suit une visite du Molino Harinero Andes, qui dans le vieil édifice fondé par John Davis Evans abrite un musée renfermant des objets rappelant la vie des colons Gallois au XIXe. Le moulin fut en opération jusqu’en 1950.
L'homme à gauche, première rangée est John Daniel Evans qui fut sauvé par son cheval Malacara lors d'une attaque par les indiens.
Sur la route de l’aéropuerto d’Esquel on contemple les montagnes convoitées par la minière canadienne Barrick Gold, mais tant qu’elle n’aura pas réussi à corrompre un politicien influent, ce sera : «NO A LA MINA»
Vol sans histoire vers l’aéroport Jorge-Newbery dans le quartier de Palermo à Buenos Aires. On se dirige vers le carrousel pour récupérer nos bagages et là ! NADA-RIEN. Aucun des carrousels de l’aéroport ne semble fonctionner. Pendant plus d’une heure, la salle se remplit de gens en attente. Finalement, après plus d’une heure, quelques valises font leur apparition, les nôtres viendront après un autre 30 minutes.
En sortant enfin à l’extérieur, c’est le déluge et sur le quai d’embarcation se tient une manifestation. On suppose que ce sont les bagagistes qui ont déclenché une grève surprise. Félicitations à Belen, (la fille de nos amis) qui réussit à sortir du capharnaüm entourant l’aéroport et à nous conduire à notre appartement sous cette pluie diluvienne.
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