Nous prenons la route vers le nord en direction de Bariloche, le site touristique le plus connu de la Patagonie mais on dépassera à peine la frontière de la province de Chubut, à mi-chemin de Bariloche.
Au début de la route des paysages semi-désertiques, de petits arbustes dans des vallées au pied de majestueuses montagnes. Plus loin une végétation plus verte, surtout des conifères. Une jeune femme est notre guide aujourd’hui et nous inonde d’informations.La ville de El Bolson fut aussi une ville d’immigration, Ukrainiens, Polonais, Italiens et vers 1970 ce fut l’invasion des hippies qui donne sa caractéristique à ce pueblo de 30 000 habitants.
On se rend ensuite au Lago Puelo, pour une petite marche dans un beau « sendero». Des baigneurs affrontent l’eau glaciale alors qu’on voit de la neige au sommet des montagnes.
Au retour on longe encore la mythique Ruta National 40, qui traverse le pays du nord au sud, avec un autre arrêt pour voir le paysage.
À moitié endormie je n’entends que ce mot : Chili, Chili, Chili. C’est vrai que nous longeons la frontière à une vingtaine de kilomètres près.
Le souper se passe en se moquant gentiment de notre chauffeur des premiers jours. On peine à imaginer que ce petit homme soit le conjoint d’une championne nationale de Tejo. Quand il nous montre le «stade» où certains jouent, on comprend, c’est un jeu de poches. Mais, il a aussi déjà vu un ovni, tout est possible.
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