lundi 18 mars 2024

Buenos Aires, le 18 mars

Pour nous, ce devait être une journée sans histoires. Le calme plat.

Il y a bien ces 500 manifestations partout dans le pays, dont quatre aux principales entrées de la capitale, mais pour nous, ce ne sont que des nouvelles à la télévision.

La go-gauche kirchneristes fait des « cortes et bloques » aux quatre coins de la ciudad. On nous montre les ventanas des commerces fermés et des policiers repoussant les manifestants avec des camions à eau, mais dans notre bario, c’est «business as usual».

Comme des saumons remontant toujours le même fleuve, on se rend au coin Juncal et Suipacha pour dîner.

Un immense rassemblement policier bloque la rue Suipacha, au resto on nous parle d’une commémoration.


Après notre repas, on voit graduellement sortir des dignitaires et des policiers de la porte entre-ouverte. L’un d’eux porte la kipa juive.

Des personnes importantes quittent les lieux avec beaucoup de sécurité

Quand la rue s'ouvre aux passants, on se rend au coin d’Arroyo et de Suipacha où se trouvait encore l’ambassade d’Israël il y a trente-deux ans. Le 17 mars 1992, un attentat suicide la détruisit complètement.

Un mémorial occupe ce terrain et aujourd'hui, le président Milei est venu pour commémorer l'évènement et rendre hommage aux 26 victimes. Le dispositif de sécurité était impressionnant, certainement des centaines de policiers de tous les corps du pays.

L'ambasade était là

Aussi impressionnant était le travail des policiers démontant les barricades entourant toutes les rues menant à ce lieu. Du vrai travail de fourmis, s’il est encore permis de dire que les fourmis travaillent. Difficile d’imaginer des policiers de chez nous effectuant un tel labeur manuel.



Guérite temporaire

En soirée, on apprend aux nouvelles que la vice-présidente Victoria Villarruel était aussi présente au côté du président. Voir les deux ensembles est déjà une nouvelle ici, il y aurait certains désaccords, pour ne pas dire, chicane dans la cabane. Mais si vous souhaitez du mal au président Milei, renseignez vous bien sur Victoria. À côté d’elle, Maxime Bernier au Canada, c’est de l’extrême gauche. Lors de la campagne, elle a demandé : «Comment imaginez-vous réparer un pays dévasté autrement que par la tyrannie?

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