jeudi 7 mars 2024

Esquel le 8 mars

Petite précision sur le village de Nahuelpan visité hier, il compte 27 familles et environ une centaine d’habitants. Il y a quand même une école. Si par le train le village est à plus d’une heure d’Esquel, par la route, c’est une quinzaine de minutes.

La journée commence avec la visite du musée de la ville d’Esquel. On passe par l’époque glacière, le réchauffement il y a 15 000 ans (certainement pas causé par l’industrie pétrolière, dirait les Trumpistes), l’arrivée des premiers humains, le développement de la société Mapuche (enfants de la terre), l’arrivée des blancs, la colonisation par les immigrants Gallois, la création de la ville, le refoulement des Indiens hors de la ville, l’arrivée des technologies modernes (télégraphe et autres) et en 2003 un référendum sur l’installation de l’industrie minière dans la région .Référendum gagné à 81%.



«El aqua vale mas que el oro”. “NO a la mina“

Et pourtant les montagnes entourant la ville seraient littéralement couvertes d’or. Faudrait envoyer Fitzgibbon ici, lui il comprend le développement durable.

Suit un autre bon repas, du «LOCRO» plat typique de la Patagonie.

Pourquoi venir en Amérique du Sud en début d’automne pour geler? À 1430 mètres, au pied des pentes de ski de La Hoya, nous ne pouvons tenir plus de 10 minutes par un vent glacial, c’est beau, mais fret!


Je ne sais pas qui de nos deux amis, Michel et Marcel, serait le premier arrivé au sommet en bicycle, mais je ne les attendrais pas longtemps pour le savoir.

C’est par une journée pluvieuse (ici c’est quelques gouttes occasionnellement dans la journée) que nous visitons la laguna La Zeta. Même si la baignade est permise, le vent et la température de l’eau (16C) me limite à y tremper un doigt.


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