samedi 16 mars 2024

Buenos Aires, le 16 mars

Enfin, un peu de beau temps, on se rend tout près de la Plaza de Mayo au restaurant London City qui était au milieu du dernier siècle un lieu de rencontre d’écrivains, et probablement aussi vu sa situation, de banquiers et de politiciens. Aujourd’hui, ce sont les touristes qui le fréquentent.

En remontant la calle San Martin on entre dans le musée Mitre. C’est en fait la maison qui fut la demeure de ce politicien argentin.
 
Bartolomé Mitre (1821-1902). Militaire, politicien et historien, c’est un peu le Jean Chrétien de l’Argentine. Si ce dernier combattit les «séparatistes» avec des longs couteaux pendant toute une nuit, Mitre combattit les forces fédéralistes (qui voulaient l’autonomie provinciale) dans des guerres civiles qui se terminèrent par la bataille de Pavon en 1861.

Ensuite, une fois le pays unifié sous la gouverne de Buenos Aires, il présida le pays de 1862 à 1868. Lui, son scandale des commandites fut la guerre de la Triple Alliance contre le Paraguay.

Une fois sa carrière politique terminée, il écrivit l’histoire de San Martin et fonda le journal «La Nacion» toujours actif et toujours conservateur.

Belle demeure du XIXe, on y remarque une belle bibliothèque bien garnie au deuxième piso qui renferme entre autres des ouvrages en français.




On se rend recharger nos anciennes cartes Subte (Cartes Opus à Montréal). On comprend une fois de plus les problèmes économiques de l’état argentin. Les musées sont gratos, et le prix des billets de transport d’environ 10 sous par passage.


On fait le nettoyage après la manifestation








 Le bronze se fait voler pour la revente


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