dimanche 12 juin 2011

Bran et Brasov, Roumanie 10 juin


En se levant ce matin il pleuvait au pays des vampires, ce temps brumeux est donc parfait pour visiter le château de Bran, aussi connu comme le château de Dracula.
Pendant longtemps il servit de résidence d’été à la famille royale Roumaine et c’est avant tout les souvenirs de la reine Marie qui hantent l’endroit. Petite fille de la reine Victoria, elle épouse en 1892 le prince héritier de la couronne Roumaine, Ferdinand. Elle se dévoue comme infirmière pendant la première guerre mondiale et est adorée des Roumains quand elle monte sur le trône.
En se promenant dans cette construction de 1377 toute en hauteur, on passe d’un étage à l’autre par des passages secrets et on tombe sur l’histoire de Dracula raconté sur de grands panneaux. Un gentil garçon nommé Brad l’Empalleur est mort vers 1478, il combattit les Turcs, comme tout le monde en Europe de l’Est mais lui s’est allié à eux. C’est sa façon d’appliquer la peine de mort qui lui valut son surnom, en fait il n’était pas plus sanguinaire que les autres dirigeants de l’époque, juste tout autant. Il était de plus membre de l’ordre des dragons, en roumain: Draculestis. Il est bien venu dans la région de Brasov, mais rien ne laisse présumer qu’Il soit même passé par le château de Bran.

En 1897, un romancier anglais, Bran Stoker qui n’était jamais venu en Europe de l’Est pris note de divers récits sur la Transylvanie et forgea une histoire de vampires en s’inspirant de celle de Brad l’Empalleur et des photos de château de Bran qui à l’époque perdu dans la forêt faisait un bon site pour faire peur aux enfants.
 Après cette visite on poursuit notre route vers Brasov et c’est sous une forte pluie que l’on s’y promène à la recherche d’un hôtel. En soirée Marc avait organisé une rencontre Roumanie Canada: dans le club de bridge local on prend une bonne avance dans les premières 16 planchettes mais on se fait, presque rattraper par la suite. Victoire contre une équipe dont certains sont membres de l’équipe nationale Roumaine, ils jouent bien, mais rien d’extraordinaire et nous aussi on a tenu nos cartes. Après la joute, c’est la douche pour aller manger.

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