vendredi 7 février 2014

Palacio San José, le 6 février


Cette demeure bourgeoise était au sommet du luxe et de l’avancement technologique (eau courante) au milieu de XIX-siècle. En arrivant au palacio, on entre dans un beau jardin, le Parque Exotico, suivi du Jardin Francés, on pénètre dans la résidence principale par le patio de Honor, entouré des appartements de la famille Urquiza, à l’arrière se trouve la patio del Parral, lieux qui contenaient les cuisines et les appartements de certains des 150-200 travailleurs de l’estancia. À l’arrière on retrouve le Jardin Posterior et la chapelle. À l’extérieur des murs le parque del lago conduit au petit lac artificiel que le propriétaire fit construire. La base économique des lieux était le commerce de la viande et du cuir. Les 38 pièces du palais sont un symbole de l’histoire et de l’architecture du pays. Dans le jardin, des bustes de Herman Cortez, Alejandro Magno, Julio César, et Napoléon donnent une idée de la personnalité du propriétaire.
Mais le plus intéressant de cette visite, est le contexte historique entourant les lieux. Justo José de Urquiza fut un des hommes politiques les plus importants de l’Argentine au XIX. Âpres l’indépendance, l’unité du pays fut mis en péril par une chicane entre fédéralistes et unitaristes qui voulaient centraliser les pouvoirs à Buenos Aires, alors que le fédéralistes voulaient plus de pouvoir et d’avantages économiques pour les provinces. Urquiza était gouverneur de la province de Entre Rios et devint gouverneur de la confédération Argentine. Mais cette confédération ne comprenait pas Buenos Aires qui fit sécession suite à sa non acceptation de la nouvelle constitution.
Pour comprendre imaginer la sécession de Montréal d’un Québec Libre, (ne veulent pas appliquer la charte?). L’histoire des lieux finit dramatiquement, quand un petit commando entre dans le palais, tue les gardes et vient assassiner Urquiza le 11 avril 1870 à 7 heure trente du soir. Le crime est resté impuni, mais le maitre des lieux ne manquaient pas d’ennemis, politiques et peut être personnels


Palacio San José

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