mercredi 12 février 2014

Santa Fe de la Veracruz, le 12 février

Cette ville demande un peu de temps pour découvrir ses charmes, mais il y en a beaucoup. On commence la journée par une visite à une casa de «cambio» qui affiche 7,90 pesos pour 1$usd, mais une agence dans le même édifice, après nous avoir indiqué le bureau de change officiel, nous offre 11,8. C’est ça le dollar bleu.
Le musée ethnographique est intéressant pour son histoire de la ville qui fondé à 75km au nord a déménagé sur les bords du Rio Parana en 1651, on y voit des maquettes montrant l’évolution de la ville avec les années. 
Mais le clou de la journée est le musée des Jésuites qui se trouve à l’intérieur du collège Immaculée Conception. En principe ce musée était fermé et fera l’ouverture que la semaine prochaine, mais les mots «Somos de Canada» semblent être une formule magique qui ouvrent les portes. C’est dans la salle où travaillent les muséologues qu’on nous conduit.
Il a enseigné 2 ans au Collège des Jésuites de Santa Fé - tout le monde le connait
Une vraie caverne d’Ali Baba, avec entre autres de vieux instruments de chimie, et des catalogues d’instruments de chimie et de physique du début XX en allemand, en français et en anglais. On nous montre des photos d’un ancien professeur du collège, saurez-vous le reconnaitre?

Musée des Jésuites
Un café de plus de 100 ans, les retraités vont prendre un café, du vin et placoter, j'aime parler avec eux, ils ont tellement de choses à raconter
On arrête pour un café et on peut y prendre les nouvelles du jour à la télévision. Les «manteros» de Buenos Aires ont recommencé à bloquer des rues, ici c’est la grande mode; c’est le trentième anniversaire de la mort d’un écrivain du nom de Cortazar et finalement Boca Junior a signé l’espoir Ariquilme, après l’été qu’ils viennent de connaitre il était temps pour les bonnes nouvelles. Un des hommes assis au café, était déjà allé au Québec et connaissait les fameuses paroles du Général de Gaule.
C'est un vrai musée à ciel ouvert - Richard doit prendre beaucoup de notes
Tout au long de la rue piétonnière San-Martin on trouve de nombreuses belles résidences de plus de 100 ans avec une architecture de style italien. On entre dans le portique de l’une d’elles pour découvrir que le «Club del Orden» fondé en février 1853 pour promouvoir les idées progressistes y existe toujours; c’est même ici que se trouve le club de bridge local, dommage ils jouent le lundi, jeudi et samedi et nous partons demain.(jeudi matin).
On poursuit notre grande marche en passant devant le buste d’Otto Schneider qui partit de sa Prusse natale en 1906 pour venir ici brasser de la bière.
Puis on entre dans l’ancienne gare Belgrano, les trains n’y viennent plus mais le bâtiment est impressionnant de même que les photos des immigrants venants de la province de Galega en Espagne et autres payes venant s’établir aux quatre coins du Nouveau-Monde.
Aller-retour sur une belle promenade longeant la Canera Norte et sur l’avenue de Siete Jefs où on trouve des résidences «pas si pires».

Cette ville aurait mérité un ou deux jours de plus mais demain on prend le «collectivo» pour Buenos Aires.

2 commentaires:

Lise Do a dit…

C'est qui donc ce monsieur que "tout le monde connaît" (sauf pauvre de moi hi ! hi !)qui a enseigné au Collège des Jésuites de Santa Fe ? C'est un Québécois ?

Francoise a dit…

Il s'appelle François et travaille à Rome.