Même si je
suis encore à l’école primaire et Françoise à l’école secondaire, en après-midi
on se rend à l’université de San Carlos de Guatemala, ou plutôt à ce qui en
reste. Dans ces lieux, il y avait initialement un séminaire qui fut détruit
lors du tremblement de terre de 1758. Le terrain fut cédé à une université qui
commença en 1763. Aujourd’hui après des restaurations en 1832 et 1948 et 1950,
le site est devenu le musée d’art colonial de la ville.
Les œuvres
exposés datent du XVII et plus, tout ce qui est antérieur ayant été détruit par
les cataclysmes successifs. Le bâtiment de l’ancienne université est toujours
imposant même si l’œuvre du temps se fait cruellement sentir dans un pays avec
de maigres ressources minées par une corruption endémique.
Comme
partout en Amérique Latine ce sont essentiellement des œuvres d’art religieux
qu’on y retrouve. Les tableaux sont sombres et certains dans un état
lamentable, les statues en bois sont également très maganées par le temps et les
muséologues locaux manquent cruellement de ressources pour préserver ce qui en
reste, ou peut-être que la conscience du besoin de protection n’est pas très
forte dans un pays si pauvre. Luc pourra voir sa statue, mais il n’était pas
possible de l’extérieur des salles de photographier le portrait de Mathieu.
Preuve que mes souvenirs de mon histoire sainte s’en vont sur la «bum», je ne
souviens pas qui était Melchisédech. Sans fouiller sur internet où dans des
livres qui le connait?
On
profitera de notre dernière fin de semaine d’étudiants pour récupérer un peu
avant d’attaquer le dernier droit. Ils sont fous ces espagnols d’avoir mis
autant d’exceptions dans la conjugaison de leurs verbes et d’avoir inventé des
tournures de phrases aussi tordues, un peu plus et je me mets à aimer
l’anglais.
Luc |
Les vendeuses en pause avec les enfants |
Ici c'est le pic et la pelle |
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