mercredi 25 février 2015

San Cristobal, San Andres, Salcaja, le 25 férier 2015

C’est trop dur l’espagnol, aujourd’hui on se met au quiché et on visite trois villages mayas. À San Cristobal-Tutonicapan, on arrête au lavoir ou les femmes font le lavage dans de l’eau jusqu’aux genoux. Une source d’eau tiède naturelle venant des montages alimente le bassin, il y a même quelques petits poissons. 


La place principale, moderne pour le coin, comprend une église récente et les bâtiments de l’administration municipale. À l’époque coloniale les mayas devaient se purifier avant d’entrer dans les églises, deux petites tours en pierre rappellent cette époque. La visite du cimetière ne nous apprend rien de neuf, les inégalités de la vie se poursuivent après la mort, il y a de jolis condos mais l’atmosphère du coin laisse à désirer, on cherchera ailleurs.

L'intérieur est tout neuf (trop de cierges!!)
C'est ici que les mayas devaient se purifier avant d'entrer à l'église

Notre guide, de père ladino et de mère maya nous donne ses impressions sur son pays. Avant il y avait des dictateurs, aujourd’hui avec la démocratie il y a des politiciens qui promettent la lune et se sauvent avec le soleil. Progrès? Il y a trois «palabras» espagnoles qui donnent des problèmes aux mayas, ils n’ont jamais saisi la différence entre les mots : police, politicien et corruption.

L’église de San Andrés –Xecul est unique. Dans ce village maya, ses couleurs jaune, vert et rouge symbolisent le maïs, la nature et le sang. Les groupes de musiciens constituent une autre attraction de ce village.


L'endroit sur la montagne où les mayas font encore des célébrations

Si vous êtes un fervent dévot de Saint-Simon, allez voir son effigie dans l’arrière-cour d’une modeste cabane maya. Les mayas vénéraient le dieu Maximon, comme les autorités n’aimaient pas çà ils ont commencé à prier Saint-Simon qui est personnifié comme un vieil ivrogne qui fume comme une cheminée. 

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Si officiellement il n’y a plus de discrimination contre les mayas, dans les faits la société reste très divisée. Les jeunes ladinos (métis) apprennent bien quelques mots de quiché, mais c’est plus folklorique qu’efficace. Première leçon :
Tenango veut dire: lieu de,
Salcaja veut dire: eau claire.


On Termine dans le village de Salcaja où l’église initialement nommée «Ermita de la conquistadora» bâtie en 1524 est la plus vieille d’Amérique centrale.

On passe dans une banque à Xela pour obtenir des quetzales avec une carte visa. C’est long et laborieux mais ça marche. Le Guatemala n’est pas encore au XXI, maudits chanceux.

On peut voir les fruits sur l'église, les mayas avaient peur d'entrer donc pour les inciter à assister à la messe on leur donnait des fruits après

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