Pas facile
d’apprendre l’espagnol. Ce matin on part
dès 5h30 du matin avec un vieux «pescador» qui nous parle des «pescados con cuatro
oyos». Faudrait en voir dans notre assiette pour comprendre mais ils ils sont
une espèce protégée, quoique ici ça ne veut pas dire grand-chose.
À la barre du
jour on voit des martins-pêcheurs, beaucoup de pélicans, des aigrettes, et
beaucoup de ces «cuatro oyos» qui bondissent hors de l’eau, mais trop
rapidement pour compter leurs yeux. En
plus du soleil levant, le Fuego nous dit bonjour avec quelques fumerolles. Un couple de jeunes «canadians»
nous accompagnent.
Au retour à l’hôtel, conversation en espagnol
avec la propriétaire qui est peintre. On visite son atelier, très belles peintures.
Comme elle est guatémaltèque, elle parle espagnol mais aussi anglais, un peu de
français, finlandais (la langue de son mari) et un peu de suédois. Puis on
tombe sur un couple de Gatineau qui occupe la chambre voisine, on parle une langue
voisine du français avec des amis qui vivent en France, et on soupe avec un
couple de Longueuil. Pour l’immersion totale on repassera. Mais la planète est
ronde et on n’as pas encore vu de tchador, qu’importe si la conscience environnementale
des gens du coin laisse un peu à désirer.
poissons à quatre yeux |
Ils étendent un filet, font du bruit avec les rames et ramassent |
L' autobus du coin |
Violeta, presque aveugle, elle continue à peindre |
http://www.quepasa.gt/es/los-colores-de-violeta/
1 commentaire:
Beau paysage de rivière, avec sa faune particulière....Avec votre clin d'oeil sur les peintures de Violeta, ça donne le goût de sortir les pinceaux. Vous avez demandé au pescado con cuatro oyos de lui en prêter de meilleurs que les siens ?
Alors, chanceux, vous avez vu l'aigrette blanche ! Elle revient près de chez moi l'été, au fond de ma cour arrière, sur les berges de la petite Rivière-aux-Pins ! L'été, c'est moi la chanceuse, hi ! hi !
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