Après trois jours je
commence à m’habituer au Saint-Sauveur Guatémaltèque. Petite différence, ici la
jeunesse ne roule pas en BM ou en Ferrari; ici les jeunes commencent à
travailler vers trois ans et demi à laver des ustensiles pour le restaurant de
leur mère, vers cinq ans ils aident remballer le stock du commerce familial dès
la tombée de la nuit. Vers sept ans c’est le frottage de souliers ou la vente
de babioles sur la rue et dans les restaurants. Mais hier soir on a entendu une
jeune fille maya parler à son compagnon français qui lui faisait des reproches
sur son mangue d’affection la nuit précédente, avec l’âge malheureusement
certaines formes de travail se rejoignent.
Si la rue principale
reste assez moche, le bord du lac est agréable. La grosse activité de la
journée est un diner à regarder le va et vient des bateaux et "batitos" faisant
la navette entre les villages du lac et Panajachel.
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Elle fait les repas |
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Pendant que son fils de 31/2 ans fait la vaisselle |
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Il était très heureux lorsque je lui ai donné le camion de mes petit fils |
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Un bon ceviche |
Vers 6h30 du soir, on
regarde la «puesta de sol» et le village s’endormir avec les commerçants fermant leurs étals d’artisanats, éternel
recommencement, demain ils redéballeront tout en espérant vivre maigrement d’une
vente.
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