dimanche 22 février 2015

Pannajachel, le 22 février

Après trois jours je commence à m’habituer au Saint-Sauveur Guatémaltèque. Petite différence, ici la jeunesse ne roule pas en BM ou en Ferrari; ici les jeunes commencent à travailler vers trois ans et demi à laver des ustensiles pour le restaurant de leur mère, vers cinq ans ils aident remballer le stock du commerce familial dès la tombée de la nuit. Vers sept ans c’est le frottage de souliers ou la vente de babioles sur la rue et dans les restaurants.  Mais hier soir on a entendu une jeune fille maya parler à son compagnon français qui lui faisait des reproches sur son mangue d’affection la nuit précédente, avec l’âge malheureusement certaines formes de travail se rejoignent.

Si la rue principale reste assez moche, le bord du lac est agréable. La grosse activité de la journée est un diner à regarder le va et vient des bateaux et "batitos" faisant la navette entre les villages du lac et Panajachel.

Elle fait les repas
Pendant que son fils de 31/2 ans fait la vaisselle
Il était très heureux lorsque je lui ai donné le camion de mes petit fils
Un bon ceviche

Vers 6h30 du soir, on regarde la «puesta de sol» et le village s’endormir avec les commerçants fermant leurs étals d’artisanats, éternel recommencement, demain ils redéballeront tout en espérant vivre maigrement d’une vente.

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