mardi 17 mars 2015

San Francisco Gotera, San Miquel, Honduras, Manaqua - 17 mars

De notre gite, le matin

Pour une autre fois on réalise qu’en Amérique Centrale, les projets sont une chose, la réalité en est une autre. On pensait visiter San Miquel une journée, se rendre à La Union et de là prendre un petit bateau qui franchirait le «golfo de Fonseca» et nous amènerait près de Léon au Nicaragua en évitant de passer à travers le réputé dangereux Honduras.

Mais notre très serviable hôte du Laja Karan à Cacaopera nous informe qu’il y a des autobus directs de San Miquel à Léon, qu’un bus direct est sécuritaire et que la ville de San Miquel n’offre pas grand-chose et est relativement dangereuse.

À 8H00, on part avec son fils, étudiant en génie électrique, pour la petite ville de San Francisco Gotera où il nous laisse à une agence de voyage qui nous remettra les billets de bus. Mais, voilà, des bus directs pour Léon il n’y en a pas, on devra débarquer sur le bord du chemin au milieu de la nuit et conjuguer le verbe «esperar» à tous les temps. Finalement on prend des billets pour Managua et après une pause dans un très joli restaurant de l’endroit, incroyable de trouver une telle place dans un tel lieu, on part en taxi collectif vers l’arrêt du bus à San Miguel qui arrive enfin après près de deux heures d’attente.

À 15h40, on part enfin, à 16h45 on franchit le rio Goasorcan et on entre au Honduras, à 20h40 c’est le Nicaragua et enfin à minuit trente on entre dans notre chambre. Ce qu’on a vu du Honduras, avant la nuit, des paysages jaunâtres de petites montagnes et des cabanes rudimentaires.

San Francisco Gotera

Du El Salvador on se souviendra de la gentillesse et de la serviabilité des gens, tout le contraire de la réputation, hélas justifiée, de pays dangereux. 

Les enfants enlevés pendant la guerre

Reportage sur les maras 

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