jeudi 19 mars 2015

Managua, le 18 mars

Ce n’est pas une ville facile à déchiffrer. Il y a de tout, du beau, du laid. Pas une ville facile à visiter non plus, alors on prend un tour guidé offert par notre hôtel.

Comme tout le centre-ville fut détruit lors d’un tremblement de terre en 1972, cathédrale comprise, en 1991 on en construit une nouvelle d’un style assez spécial, qui moi me fait penser à une mosquée. Pourtant ils ont eus et ont encore assez de problèmes et de calamités ici sans cela. Le plus grand donateur fut le président de Domino’s pizza ,Thomas Monoghan du Michigan.
  
La nouvelle cathédrale

On monte sur une colline d’où on voit d’un côté le lac Managua et les restes de la vielle ville, et de l’autre le nouveau centre-ville et une lagune aux eaux vertes qui est un ancien cratère de volcan datant de 10,000 ans. Le dictateur de l’époque fit construire sa résidence sur cette colline mais elle ne résista pas au tremblement de terre. Un monument tout en noir, représente Sandino, un révolutionnaire anti yankee assassiné le 21 février 1934 et qui est l’âme du mouvement sandiniste actuellement au pouvoir avec Daniel Ortega comme président. Un vieux tank, cadeau de Mussolini au dictateur Anastasio Somoza Garcia décore les lieux. Un petit musée révolutionnaire rappelle la vie de Somoza et de son mouvement révolutionnaire.


La place de la république est digne de la majesté socialiste. La vielle cathédrale de 1931, le palacio national, aujourd’hui un musée, la Casa de los Pueblos, résidence protocolaire du président et des monuments aux héros révolutionnaire. Si un chum c’est un chum, les ennemis de mon ennemi sont mes amis, alors ici on vénère Fidel, Hugo Chavez, Allende etc.

À côté des grands bâtiments à la grandeur du socialisme, une ville de quasi bidonville s’étend avec quelques élans de grandeur capitaliste. Pays divisé, ville pauvre et laide dans son ensemble qu’on quitte demain sans peine.

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