Petite
journée de repos au bord de la piscine, Françoise se baigne pour la deuxième
fois, idéal pour partager avec vous les secrets du El Salvador. C’est un pays
riche, tous ses habitants roulent sur l’or, pardon, sur le café. Les rumeurs de
gangs criminalisés Mara-13 et Mara-18 qui séviraient ici sont du folklore
hollywoodien, c’est à Los Angeles qu’ils sont. Et ce n’est pas ici qu’un procureur
de la couronne assassiné le veille ferait la une des journaux, il partagerait
la quinzième page avec les autres victimes de la journée. Aucun racisme dans ce
pays, «no hay negro» ils étaient interdits d’entrer ici avant la fin du XX,
société égalitaire aussi, ce n’est pas vrai que 14 familles possèdent la
richesse du pays, ils sont 200 et c’est un hasard s’ils sont plus pâles que la
majorité métis.
Société
très démocratique où le président est un ancien de la guérilla. Mais la vraie
force démocratique du pays ce sont les alcaldes (Maires); certains sont si
honnêtes et si populaires que dans une urne électorale devant contenir un
maximum de 500 bulletins, on enregistra 2514 votes! Les accidents sont
possibles partout, mais l’un des métiers les plus sécuritaire est celui de
journaliste couvrant les affaires municipales…
Non le seul
vrai problème du pays c’est l’absence d’une mafia italienne bien établie pour
indiquer au maire à quelle firme de construction accorder les contrats de
réfections des trottoirs, alors pour être sûr de ne faire aucun favoritisme il
n’en accorde aucun et on risque de se démantibuler un pied ou une jambe à
chaque trois pas. C’est certain qu’il n’y a pas de Monsieur Trottoir ici.
collège détruit lors du tremblement de terre |
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