Sept heures
du matin et les sirènes retentissent, pas de problème, depuis le 8 décembre
1951, c’est ainsi à Léon. C’est une tradition du corps des pompiers.
On commence
notre journée en grimpant sur le toit de la cathédrale pour admirer la ville et
les alentours, de couleur blanc immaculé permet de s’y promener pieds nus sans
se brûler. Ensuite on visite l’intérieur et on profite d’une guide avec un
groupe de jeunes pour voir des parties non ouvertes au grand public. La
cathédrale basilique La Asunción fut construite entre 1746 et 1860 et rénovée
grâce à un don de l’Espagne en 1992, c’est de loin la plus impressionnante des églises de l’Amérique Centrale, on se
penserait au Pérou en ajoutant un peu, beaucoup, d’or.
Mais on
doit affronter un des deux gangs actifs à Léon, la gang Calor ne donne aucune
chance et à 100 F, il faut se réfugier à l’intérieur.
Du toit de la Cathédrale on peut voir 11 volcans |
On ressort
pour faire une tournée des murales historico-politiques. Couillard devrait
venir ici pour voir comment Somoza réglait la problématique étudiante en 1959,
mais d’autres murales montrent comment les Sandinistes ont réglé le problème
des Somoza, jamais simple la politique. On visite ensuite le musée de Ruben
Dario, un célèbre écrivain nicaraguayen.
On ressort
pour souper en surveillant de près le gang des Trottoirs qui est installé dans
toutes les villes de la région. Mais ne pensez pas qu’on voyage dans des pays
dangereux, pas l’ombre d’un foulard islamique dans le coin.
Le parc des poètes |
On se réfugie dans les églises pour prendre une petite pause de la chaleur |
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