dimanche 29 mars 2015

San Juan del Sur, le 29 mars

Je célèbre toujours ma fête dans un autre pays
Maintenant que ma blonde ne peut plus plaider les erreurs de jeunesse, il est temps que je reprenne le collier et livre un compte rendu objectif sur cette ville et le pays.

Partout sur la plage, le bon peuple nicaraguayen profite des bienfaits de la révolution sandiniste et le soir encourage la compagnie de bière nationale en support aux programmes sociaux possibles avec l’aide des amis bolivariens et cubains. Quelques infortunés doivent se contenter de regarder de haut, dans leurs bicoques sans accès direct à la mer, mais c’est le prix à payer quand on est au service du peuple.

Les camions de bière sont arrivés, on peut commencer la fête, vacances ou semaine sainte
Les pauvres louent un toit pour passer la journée et ... 
Les plus plus pauvres ramassent tout ce qu'ils peuvent
Les moins moins pauvres regardent de haut

Toute la population travaille fort, dès le plus jeune âge au succès de la révolution et à assurer à son courageux président et sa femme bienfaitrice du peuple une vie compatible avec les services rendus au pays.

D’autres femmes travaillent pour assurer un apport de devises fortes au pays en exploitant les richesses naturelles du coin. On voit bien par les latinos aisés qui partagent les bons restaurants avec les gringos que ce pays est un paradis en devenir et que dans trois générations d’Ortega le rêve de Sandino sera enfin réalité.

Pour notre part, une semaine de repos avant le dernier droit de visites dans la ville de Granada, on commence le compte à rebours, et à regarder pour les prochains voyages et on a hâte de vous revoir.

Merci à mes petits fils, la petite vendeuse de coquillages était très contente d'avoir votre petit train
elle m'a dit je vais aller le dire à ma mère mais avant je veux une photo avec toi

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