La société
du Salvador est scindée en quatre, les très riches, ceux que l’on nomme: les
quatorze familles, une classe moyenne qui essaie de survivre en partie à partir
du développement touristique, les gangs criminels qui ne s’intéressent pas à
nous, on fera de même, et la majorité très pauvre.
La capitale
d’environ 300 000 en est un exemple. Le centre-ville est un fouillis de petits
étals envahissants les trottoirs, les parcs sont occupés, probablement par des
sans-emplois tuant le temps. On y visite tout de même le Palacio National, qui
est en restauration et n’abrite plus que les archives nationales, un coup d’œil
à la cathédrale et à l’église El Rosario.
Le centre
est sale, pauvre et vraiment pas attirant. Le quartier Colonia Escalon où nous
logeons est beaucoup plus moderne et agréable, l’architecture salvadorienne est
beaucoup plus ouverte sur la rue que la guatémaltèque qui se cache derrière des
murs de ciments. En début de soirée on visite un centre commercial moderne qui
est un contraste frappant de l’horreur du centre ville. Aucun édifice colonial
ici, le tremblement de terre de 1873 a tout détruit.
Difficile de prendre des photos - c'est pas conseillé! |
Palais nationnal |
1 commentaire:
El Rosario...très particulière, cette église, un peu lourd à l'approche, mais construction vraiment audacieuse: béton moderne et de vitraux à l'ancienne ! J'ai aimé...
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