Le théatre |
Nous sommes en train de perdre la bataille contre la Calor 38C ce n’est pas mon idée du printemps. Ma blonde passe sa journée sur internet et je n’ai plus la force de combattre l’envahisseur. Nous poussons quand même une pointe à la parque centrale où derrière une rangée d’étals, un vieux bâtiment en ruine abrite le musée révolutionnaire de Léon.
Ces
vieux combattants n’ont rien d’autre à
montrer que de vielles photocopies de photos et d’articles de journaux. Le Dieu local,
Sandino doit lutter pour garder la vedette face à un Che omniprésent. Reste qu’après
les premières minutes notre guide,
relativement compréhensible, devient
sympathique avec ses souvenirs révolutionnaires. Blessé pour la cause et ayant
perdu l’usage d’un bras, le commandant Daniel l’envoie se faire soigner en
Bulgarie, il se rappelle même quelques mots de Bulgare. Une visite dangereuse sur le
toit offre une belle vue mais cette fois-ci c’est à Françoise que le gang des
toits essaie de s’en prendre.
Que pense-t-il
de Daniel maintenant que ce dernier a repris le pouvoir et que la Nicaragua est
toujours si pauvre. À quoi les étudiants québécois crevant presque de faim,
avec deux œufs, une canne de bines et une caisse de 24 par jour à leur
cinquantième année de grève contre l’austérité en éducation penseront-ils quand
le vieux président Gabriel recevra le président français Mohamed au Château Champlain.
Les forts
en politiques identifieront les deux présidents. Moi je crève malgré l’air
climatisé.
Le musée de la révolution, c'est pathétique, plus aucune vitre aux fenêtres et une salle de vieilles photocopies de photos mais c'est à voir pour parler avec ces vieux combattants de la révolution |
On veut nous montrer la vue du toit mais attention où on met les pieds, j'ai failli descendre du toit à l'étage inférieur sans prendre l'escalier tellement le toit est vieux et brisé |
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