samedi 21 mars 2015

Léon, le 21 mars

Le théatre
Nous sommes en train de perdre la bataille contre la Calor 38C ce n’est pas mon idée du printemps. Ma blonde passe sa journée sur internet et je n’ai plus la force de combattre l’envahisseur. Nous poussons quand même une pointe à la parque centrale où derrière une rangée d’étals, un vieux bâtiment en ruine abrite le musée révolutionnaire de Léon.

Ces vieux  combattants n’ont rien d’autre à montrer que de vielles photocopies de photos et d’articles de journaux. Le Dieu local, Sandino doit lutter pour garder la vedette face à un Che omniprésent. Reste qu’après les premières minutes notre guide, relativement  compréhensible, devient sympathique avec ses souvenirs révolutionnaires. Blessé pour la cause et ayant perdu l’usage d’un bras, le commandant Daniel l’envoie se faire soigner en Bulgarie, il se rappelle même quelques mots de Bulgare. Une visite dangereuse sur le toit offre une belle vue mais cette fois-ci c’est à Françoise que le gang des toits essaie de s’en prendre.

Que pense-t-il de Daniel maintenant que ce dernier a repris le pouvoir et que la Nicaragua est toujours si pauvre. À quoi les étudiants québécois crevant presque de faim, avec deux œufs, une canne de bines et une caisse de 24 par jour à leur cinquantième année de grève contre l’austérité en éducation penseront-ils quand le vieux président Gabriel recevra le président français Mohamed au Château Champlain.

Les forts en politiques identifieront les deux présidents. Moi je crève malgré l’air climatisé.

Le musée de la révolution, c'est pathétique, plus aucune vitre aux fenêtres et une salle de vieilles photocopies de photos mais c'est à voir pour parler avec ces vieux combattants de la révolution
On veut nous montrer la vue du toit mais attention où on met les pieds, j'ai failli descendre du toit à l'étage inférieur sans prendre l'escalier tellement le toit est vieux et brisé
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